Is this now ?
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Salutations les aminches.
Bon...
Il faut parfois se prendre par la main. Se donner un coup de pied dans la partie charnue de son anatomie, celle qui est censée provoquer un élan, du moins un pas en avant.
Bon...
Il faut parfois se prendre par la main. Se donner un coup de pied dans la partie charnue de son anatomie, celle qui est censée provoquer un élan, du moins un pas en avant.
Je dois m'atteler à ce post sur la saison 2 de WESTWORLD.
Le spoil ne sera pas si gros. Il sera peu juteux. Il ne sera point légion.
Mais il sera là.
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WESTWORLD saison 2 commence là ou s'arrête la saison 1, à savoir les visiteurs massacrés suite au plan ourdi par Ford, le créateur du parc, qui a amené
Enfin... Disons que c'est l'un des commencements. Car WW 2 continue sur la lancée du WW 1, à savoir un embrouillamini savant des lignes temporelles. En gros, trois lignes temporelles :
- Juste après le massacre
- Lors de l'arrivée des premiers secours
- A l'arrivée de la dernière équipe qui n'a de secours que le nom et qui poursuit de sombres projets.
WW n'est pas une série facile en ce sens qu'elle demande une implication, un investissement que l'on ne retrouve pas dans la 28ème saison de GREY GNAGNATOMY ou PATHETING DEAD par exemple, au hasard, sans médisance aucune...
Il faut donc accepter de nager, de ne pas saisir les tenants et aboutissants. Néanmoins, une fois encore, nous serons récompensés, les showrunners sauront récompenser notre ténacité en livrant toutes les réponses ou peu s'en faut en fin de saison.
Ténacité toute relative. La beauté de la mise en scène, l'excellence de l'interprétation (Hopkins et Harris, vieux salopards prodigieux), le sens du rythme (si l'on excepte un petit coup de mou en début de saison) savent maintenir une sacrée vigilance.
J'ai beaucoup aimé cette saison 2 qui approfondit les qualités et les défauts de WW. Qualités d'une perfection formelle que j'ai soulignée plus haut en vantant la mise en scène. Certaines scènes sont franchement majestueuses et tendraient à démontrer que le sens du cadrage et du plan est génétique. L'un des showrunners est en effet le frère de Christopher, Jonathan, l'autre Nolan.
Nolan n'est qu'un des deux showrunner. Avec sa femme Lisa Joy, ils déroulent une intrigue labyrinthique et nous conduisent sans à coups à un dénouement haletant, avec un twist démentiel, c'est vrai. L'un de ceux que l'on n'avait pas vu venir, le remplacement de cette foutue Charlotte Hale par la terrible Dolorès.
On ne peut s'empêcher, malgré tout, de ressentir une légère frustration à voir se répéter un même schéma, une quête initiatique, "la Porte" dans cette saison remplaçant "le Labyrinthe" de la saison une.
Surtout, WW, enserré dans son obsession du contrôle, son aversion du hasard, tue l'émotion en quelque sorte. Certes Maeve (extraordinaire Thandie Newton ! Répétons le le casting est impeccable), certes Akecheta, ok... Mais, franchement... WW ne nous empoigne pas, ne nous émeut pas. On est bluffé, étourdi par les sinuosités d'un script démoniaque mais on ne tremble pas ou peu pour les personnages. Quand Lee Sizemore se sacrifie pour que Maeve grappille quelques secondes essentielles dans l'épisode final, on se dit "ah oui" et on l'oublie dans la seconde.
A multiplier les indices cachés, les interrogations vertigineuses (qui te donnent envie d'acheter un paperborad XXL et de phosphorer des théories loufoques jusqu'au bout de la nuit), à métaphysiquer sur le libre arbitre, sur ce que c'est d'être humain, conscient etc. on débouche sur la série concept ultime, ultra cérébrale. LOST, avec tous ses défauts, autre série concept de première bourre, savait nous toucher, nous mettre les poils plus que ne l'a fait WW pour l'instant.
Finalement, WW me fait songer à un bel échiquier en ivoire. On admire la pureté des lignes, la beauté des pièces et on attend, suspendu, le prochain mouvement
Cela étant dit...
Pour l'attendre... On l'attend !
Ténacité toute relative. La beauté de la mise en scène, l'excellence de l'interprétation (Hopkins et Harris, vieux salopards prodigieux), le sens du rythme (si l'on excepte un petit coup de mou en début de saison) savent maintenir une sacrée vigilance.
J'ai beaucoup aimé cette saison 2 qui approfondit les qualités et les défauts de WW. Qualités d'une perfection formelle que j'ai soulignée plus haut en vantant la mise en scène. Certaines scènes sont franchement majestueuses et tendraient à démontrer que le sens du cadrage et du plan est génétique. L'un des showrunners est en effet le frère de Christopher, Jonathan, l'autre Nolan.
Nolan n'est qu'un des deux showrunner. Avec sa femme Lisa Joy, ils déroulent une intrigue labyrinthique et nous conduisent sans à coups à un dénouement haletant, avec un twist démentiel, c'est vrai. L'un de ceux que l'on n'avait pas vu venir, le remplacement de cette foutue Charlotte Hale par la terrible Dolorès.
On ne peut s'empêcher, malgré tout, de ressentir une légère frustration à voir se répéter un même schéma, une quête initiatique, "la Porte" dans cette saison remplaçant "le Labyrinthe" de la saison une.
Surtout, WW, enserré dans son obsession du contrôle, son aversion du hasard, tue l'émotion en quelque sorte. Certes Maeve (extraordinaire Thandie Newton ! Répétons le le casting est impeccable), certes Akecheta, ok... Mais, franchement... WW ne nous empoigne pas, ne nous émeut pas. On est bluffé, étourdi par les sinuosités d'un script démoniaque mais on ne tremble pas ou peu pour les personnages. Quand Lee Sizemore se sacrifie pour que Maeve grappille quelques secondes essentielles dans l'épisode final, on se dit "ah oui" et on l'oublie dans la seconde.
A multiplier les indices cachés, les interrogations vertigineuses (qui te donnent envie d'acheter un paperborad XXL et de phosphorer des théories loufoques jusqu'au bout de la nuit), à métaphysiquer sur le libre arbitre, sur ce que c'est d'être humain, conscient etc. on débouche sur la série concept ultime, ultra cérébrale. LOST, avec tous ses défauts, autre série concept de première bourre, savait nous toucher, nous mettre les poils plus que ne l'a fait WW pour l'instant.
Finalement, WW me fait songer à un bel échiquier en ivoire. On admire la pureté des lignes, la beauté des pièces et on attend, suspendu, le prochain mouvement
Cela étant dit...
Pour l'attendre... On l'attend !
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