dimanche 26 janvier 2025

Traduction : Maxime le Dain

« Et toi, tu l’imagines comment la fin du monde ? »

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Tous les conviés connaissent Walter - enfin, ils le connaissent un peu, en tout cas. Certains l'ont rencontré dans leur enfance, d'autres l'ont rencontré quelques mois auparavant. Et Walter a toujours été un peu... absent. 

Mais après une année difficile, personne n'allait refuser l'invitation de ce dernier dans une maison de campagne située à l'orée d'un bois et avec vue sur lac. C'est beau, c'est opulent, c'est privé – de quoi supporter les petites combines et les surnoms bizarres donnés par Walter. 

Mais ces vacances de luxe revêtent très vite des airs de prison dorée.

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La rentrée littéraire est en route. Comme un Monster-truck dont les freins ont lâché en descente, rien ne saurait la stopper. Aucun obstacle ne pourra la freiner. Pas de gouvernement, pas de premier ministre ? Pas grave, Amélie Nothomb sort son bouquin annuel.

Rien vous dis-je. 

Sauf la fin du monde, éventuellement.

La fin du monde, il en est question dans la saison 1 de cette excellente série BD qu’est The nice house on the lake. Portés par un scénario démentiel et un dessin qui correspond trait pour trait aux tourments qu’endurent les protagonistes, ces deux tomes ont le potentiel pour hisser les poils et accélérer nos pulsations.

Foin de présentations liminaires qui s’éternisent, on est rapidement plongé dans le qu’est -ce-qui-se-passe-meeeerde ! » Et ce sont tout autant les réactions des divers protagonistes que le comment du pourquoi qui nous happent.

Le terme de saison 1 que j’ai utilisé pour présenter ce cycle 1 n’est pas anodin. Ces deux BD reposent sur une rythmique sérielle affirmée. On est presque dans du Lost à son meilleur avant que ça ne vrille. Et c’est bien l’inquiétude qui peut nous étreindre pour les futurs cycles, un délayage et une complexification reposant sur une frustration jamais assouvie.

Mais ce sera pour plus tard. Ou pas. Car devant le talent de cette BD, pourquoi ne pas faire confiance à ses auteurs pour continuer à nous ferrer ?! De l’excellente mise en bulles !

« Je suis... Quelque chose d’autre. Votre langue ne dispose pas des mots adéquats pour me décrire. »

Un dessin plus, peut-être !

Scenario : James Tynion 4

Dessin & encrage : Alvaro Martinez Bueno

Couleur : Jordie Bellaire 

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