Pour ceux qui ont décidé une expérience immersive dans une grotte, celles qui vivent ailleurs qu’en Europe occidentale, Houellebecq a sorti un livre. Étant soumis à une sorte de charte professionnelle, je me suis attelé à lire anéantir. Qui commence comme un polar, un thriller. Et puis peu à peu, Houellebecq abandonne son intrigue en route (et moi ma lecture).
Ce n’est alors plus un roman. C’est un recueil éditorial. Que pense Houellebecq de l’industrie ? Des médias ? Des femmes ? Des noirs ? De la France ? De la mort ? Du couple ? Du sexe ? De la politique ? De la mozzarella ? Toujours dans ce style fluide et inimitable.
Si comme moi, on a un peu tendance à s’en foutre de ce que peut bien penser Houellebecq, c’est un peu long, plus de 700 pages de fulgurances houellebecquiennes.
Alors bien sûr, on peut s’accorder un frisson de mal-pensance , ce politiquement incorrect odieusement bâillonné, c’est qu’on ne peut plus rien dire. Sauf sur C-News, Valeurs actuelles, Le Figaro, BFM, LCI, RMC, Sud Radio, Causeur, Atlantico... et j’en oublie mais à part là, hein ? Nulle part ! Heureusement Michel est toujours dans le Game pour ce shoot, cette convulsion de subversion.
Finalement, le plus parlant est que Houellebecq ne dévoilerait rien des manigances inaugurant son dernier opus. J’en reviens à mon postulat de départ et la rigueur de la littérature policière. Polardeux, c’est un métier et Houellebecq n’a peut-être pas le niveau.
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