"J'en ai assez d'être comparé à la Gestapo", dit-il lentement et fermement." Une voix dans sa tête disait Tranquille, tranquille, mais une autre lui rappelait qu'il avait eu deux occasions de tuer John Smith, qu'il avait fait tomber un président et contribué à l'échec de son successeur. Aussi durement qu'il se soit battu pour offrir un monde meilleur à ses enfants, il n'avait fait qu'en précipiter la fin. "L'Amérique est en guerre parce que je ne me suis pas comporté comme la Gestapo. Soixante-quinze mille soldats sont morts parce que je ne me suis pas comporté comme la Gestapo. Ce gamin a été lynché parce que je ne me suis pas comporté comme la Gestapo."
[...] Il se força à prendre une grande inspiration, vit la peur dans les yeux d'Ethan, et sa propre rage disparut aussi vite qu'elle était venue.
"Je suis désolé, dit-il en lâchant le scientifique. J'en ai juste marre que des gens qui n'ont jamais à assumer la moindre décision me traitent de monstre."
***
Hello les aminches.
Je suis un brin las... Un peu fatigué de ces héros couillus qui, prenant le taureau par les bobolls, se chargent du sale boulot...
Il faut bien finir par les casser, ces œufs.
A la Jack Bauer, qui n'est pas le dernier pour flinguer une rotule, scier une tête etc. Oui, oui je sais il faut bien qu'il y en ait un(e) qui le fasse, pas vrai, pour préserver notre mode de vie de couille molle boboisé jusqu'au moignon... Je connais le couplet.
Durant trente années, l’humanité a tenté de régler le problème des Brillants, ce pourcentage de la population né avec des dons hors du commun. Durant trente années, nous avons tout fait pour éviter une guerre civile dévastatrice.
Et nous avons échoué.
La Maison-Blanche est un tas de ruines fumantes. Madison Square Garden a été transformé en camp d’internement. Dans le Wyoming, une milice composée de milliers d’hommes armés est en marche vers une bataille apocalyptique.
Nick Cooper a passé sa vie à se battre pour ses enfants et son pays. Maintenant, alors que le monde chancelle au bord du précipice, il doit risquer tout ce qu’il aime pour affronter son vieil ennemi, un terroriste brillant aveuglé par ses idéaux au point de vouloir sacrifier l’avenir de l’humanité pour les atteindre.
Markus Sakey conclût ici sa trilogie fameuse, subtilement XMENisé sur son premier tome, plus bourrin déjà sur le deuxième et en apothéose couillue sur le troisième.
Entendons nous bien, ces BRILLANTS tome 3 reste un plaisir de lecture. Sakey a un réel talent pour orchestrer fusillades et courses poursuites.
Il a un style très cinématographique, il donne à voir, presque trop. Si on avait mauvais esprit, on sentirait presque la plume de Sakey se planter sous la célèbre colline aux lettre blanches et lisser son duvet chatoyant pour attirer le producteur exécutif.
Mais je n'ai pas mauvais esprit.
Non non.
Je suis juste un peu frustré de ne pas trouver plus de subtilité. Et un poil agacé de me coltiner les états d'âmes de Nick Cooper (j'ai deux amourrrrs), de me fader l'ode à la famille de ce bon Markus, de constater cette tendance lourde à surcharger les effets, insister sur le côté larmoyant...
Cependant, la fin ouverte est une belle réussite et nous évite ce happy end forcé et un brin gnangnan. Ces quelques pages surnagent et nous font quelque peu regretter celles qui précèdent.
Je suis surement un peu injuste. Sakey n'est ni Percy Kemp, ni même Stephen king. Il est un bon faiseur et nous file entre les mains un divertissement carré, honnête.
Je suis juste déçu. Le premier tome promettait tellement mieux.
Je suis un brin las... Un peu fatigué de ces héros couillus qui, prenant le taureau par les bobolls, se chargent du sale boulot...
Il faut bien finir par les casser, ces œufs.
A la Jack Bauer, qui n'est pas le dernier pour flinguer une rotule, scier une tête etc. Oui, oui je sais il faut bien qu'il y en ait un(e) qui le fasse, pas vrai, pour préserver notre mode de vie de couille molle boboisé jusqu'au moignon... Je connais le couplet.
Durant trente années, l’humanité a tenté de régler le problème des Brillants, ce pourcentage de la population né avec des dons hors du commun. Durant trente années, nous avons tout fait pour éviter une guerre civile dévastatrice.
Et nous avons échoué.
La Maison-Blanche est un tas de ruines fumantes. Madison Square Garden a été transformé en camp d’internement. Dans le Wyoming, une milice composée de milliers d’hommes armés est en marche vers une bataille apocalyptique.
Nick Cooper a passé sa vie à se battre pour ses enfants et son pays. Maintenant, alors que le monde chancelle au bord du précipice, il doit risquer tout ce qu’il aime pour affronter son vieil ennemi, un terroriste brillant aveuglé par ses idéaux au point de vouloir sacrifier l’avenir de l’humanité pour les atteindre.
Markus Sakey conclût ici sa trilogie fameuse, subtilement XMENisé sur son premier tome, plus bourrin déjà sur le deuxième et en apothéose couillue sur le troisième.
Entendons nous bien, ces BRILLANTS tome 3 reste un plaisir de lecture. Sakey a un réel talent pour orchestrer fusillades et courses poursuites.
Il a un style très cinématographique, il donne à voir, presque trop. Si on avait mauvais esprit, on sentirait presque la plume de Sakey se planter sous la célèbre colline aux lettre blanches et lisser son duvet chatoyant pour attirer le producteur exécutif.
Mais je n'ai pas mauvais esprit.
Non non.
Je suis juste un peu frustré de ne pas trouver plus de subtilité. Et un poil agacé de me coltiner les états d'âmes de Nick Cooper (j'ai deux amourrrrs), de me fader l'ode à la famille de ce bon Markus, de constater cette tendance lourde à surcharger les effets, insister sur le côté larmoyant...
Cependant, la fin ouverte est une belle réussite et nous évite ce happy end forcé et un brin gnangnan. Ces quelques pages surnagent et nous font quelque peu regretter celles qui précèdent.
Je suis surement un peu injuste. Sakey n'est ni Percy Kemp, ni même Stephen king. Il est un bon faiseur et nous file entre les mains un divertissement carré, honnête.
Je suis juste déçu. Le premier tome promettait tellement mieux.
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