"Les bugs, c’est la beauté… La porte vers des mondes inconnus dont personne, pas même le concepteur du jeu, ne saurait imaginer l’étendue…"
***
"Vas y, sélectionne !
- Sélectionner quoi ?
- Tes armes, 'tain !
- Ok, et ça c'est quoi.
- Le joystick, misère... Attention là, là chouffe !
- Un chou fleu..? Ah... A y est... Je suis mort."
Salut les filles.
Le dialogue ci-dessus reproduit fidèlement l'esprit, à défaut de la lettre, ce qui s'est produit lors de l'unique fois où des potes ont voulu m’entraîner dans une partie de Counter-Strike en réseau.
Je suis une tanche en ce qui concerne les jeux vidéos.
Le stick, je vois, le tube de colle. Joy, ok, le téléfilm érotique de la 6 qui pimentait mes soirée. Le joystick ? Me voilà telle la poule devant un taille haie.
Nulle prévention cependant. Je ne crois pas le jeu vidéo responsable du délabrement de nos sociétés, l'effondrement continu de nos valeurs. Je ne crois d’ailleurs pas à ce délabrement/effondrement.
Mais si je passe à côté de cet emballement consolesque, je ne peux que constater que le jeu vidéo infuse largement notre culture et participe à plein à notre hubris mondialisé.
Et peut-être que notre salut à tous dépendra de notre capacité à évoluer efficacement dans ces univers pixelisés. Allez savoir...
Deux étudiantes perdues dans un gigantesque bâtiment. Un mystérieux message posé sur une table basse pour seul indice. Son auteur : Tagami, un célèbre créateur de jeux vidéos…qui semble en savoir long sur cet endroit.
Quelle est la nature de l’étrange lieu dans lequel elles errent ?
Pourquoi Reika et Yôko sont-elles le seul espoir de l’humanité ?
Quelle est la réalité que Tagami tient tant à leur montrer ?
Et surtout… comment leur aventure va-t-elle s’achever ?
Dans la vie, Reika et Yôko, étudiantes, travaillent également en tant que débuggeuses pour une société de jeux vidéos, et elles logent d'ailleurs en colocation dans un immeuble de la société.
Mais un beau jour, elles se réveillent sans la moindre explication dans un tout autre monde, labyrinthique, où les pièces s'enchaînent sans logique, et où l'architecture semble défier le champ des possibles.
Perdues dans cet univers dont elles découvrent petit à petit les spécificités, les astuces et les dangers, elles vont devoir redoubler d'efforts et conserver vivacité d'esprit et optimisme si elles veulent retrouver le monde réel... mais toutes les deux en ont-elle totalement envie ?
Nul besoin d'être un gamer accompli pour kiffer ce délicieux manga en deux parties.
Survival malicieux, portées par deux héroïnes fraîches et positives, DÉDALE est un petit bijou d'inventivité et de drôlerie.
Reika la brunette filiforme et décalée, savourant d'être plongée dans un univers mettant à contribution ses compétences (certaines) de débuggeuse fouineuse fait équipe avec la costaude Yoko, ronchon et pragmatique. Leur alliance est source de répliques piquantes :
"- Voilà ce que je pense... Sous sa couverture de producteur vidéo-ludique, Klein Software est en réalité une firme de recherche militaire... Et nous, on est des androïdes crées par ses soins chargés de tester les nouveaux produits en lieu et place des humains !
- En temps normal, je t'aurais asséné une calotte pour ponctuer... Mais là, je serais presque disposée à me laisser convaincre ! Elle se base sur quoi, ton hypothèse ?
- Mon instinct !
- C'est ce que je craignais."
Nous sommes loin ici de la noirceur des survival basiques (y compris dans les manga), un vent d'air frais parcourt ces pages, empreintes d'une poésie continue.
Nos héroïnes attachantes, s'apprivoisant et finissant par s'accepter font plaisir à voir et nous suivons leur trajectoire avec un plaisir jamais démenti.
Nous itou ! On s'amuse beaucoup !
Yoko veut revenir dans le monde réel, le sien. Reika..? Elle a l'impression d'avoir trouver sa place.
"- Donc, si on résume... 1) trouver un moyen de prendre contact avec l'extérieur... 2) Tout casser pour sortir de ce dédale de force...
Voilà en gros les seules options qu'on a. Bon, Reika, tu choisis laquelle ?
- Hmm... La troisième ! Rester ici et devenir la maîtresse des lieux !"
Un excellent manga.
Que dis-je...
Un excellent livre.
- Sélectionner quoi ?
- Tes armes, 'tain !
- Ok, et ça c'est quoi.
- Le joystick, misère... Attention là, là chouffe !
- Un chou fleu..? Ah... A y est... Je suis mort."
Salut les filles.
Le dialogue ci-dessus reproduit fidèlement l'esprit, à défaut de la lettre, ce qui s'est produit lors de l'unique fois où des potes ont voulu m’entraîner dans une partie de Counter-Strike en réseau.
Je suis une tanche en ce qui concerne les jeux vidéos.
Le stick, je vois, le tube de colle. Joy, ok, le téléfilm érotique de la 6 qui pimentait mes soirée. Le joystick ? Me voilà telle la poule devant un taille haie.
Nulle prévention cependant. Je ne crois pas le jeu vidéo responsable du délabrement de nos sociétés, l'effondrement continu de nos valeurs. Je ne crois d’ailleurs pas à ce délabrement/effondrement.
Mais si je passe à côté de cet emballement consolesque, je ne peux que constater que le jeu vidéo infuse largement notre culture et participe à plein à notre hubris mondialisé.
Et peut-être que notre salut à tous dépendra de notre capacité à évoluer efficacement dans ces univers pixelisés. Allez savoir...
Deux étudiantes perdues dans un gigantesque bâtiment. Un mystérieux message posé sur une table basse pour seul indice. Son auteur : Tagami, un célèbre créateur de jeux vidéos…qui semble en savoir long sur cet endroit.
Quelle est la nature de l’étrange lieu dans lequel elles errent ?
Pourquoi Reika et Yôko sont-elles le seul espoir de l’humanité ?
Quelle est la réalité que Tagami tient tant à leur montrer ?
Et surtout… comment leur aventure va-t-elle s’achever ?
Dans la vie, Reika et Yôko, étudiantes, travaillent également en tant que débuggeuses pour une société de jeux vidéos, et elles logent d'ailleurs en colocation dans un immeuble de la société.
Mais un beau jour, elles se réveillent sans la moindre explication dans un tout autre monde, labyrinthique, où les pièces s'enchaînent sans logique, et où l'architecture semble défier le champ des possibles.
Perdues dans cet univers dont elles découvrent petit à petit les spécificités, les astuces et les dangers, elles vont devoir redoubler d'efforts et conserver vivacité d'esprit et optimisme si elles veulent retrouver le monde réel... mais toutes les deux en ont-elle totalement envie ?
Nul besoin d'être un gamer accompli pour kiffer ce délicieux manga en deux parties.
Survival malicieux, portées par deux héroïnes fraîches et positives, DÉDALE est un petit bijou d'inventivité et de drôlerie.
Reika la brunette filiforme et décalée, savourant d'être plongée dans un univers mettant à contribution ses compétences (certaines) de débuggeuse fouineuse fait équipe avec la costaude Yoko, ronchon et pragmatique. Leur alliance est source de répliques piquantes :
"- Voilà ce que je pense... Sous sa couverture de producteur vidéo-ludique, Klein Software est en réalité une firme de recherche militaire... Et nous, on est des androïdes crées par ses soins chargés de tester les nouveaux produits en lieu et place des humains !
- En temps normal, je t'aurais asséné une calotte pour ponctuer... Mais là, je serais presque disposée à me laisser convaincre ! Elle se base sur quoi, ton hypothèse ?
- Mon instinct !
- C'est ce que je craignais."
Nous sommes loin ici de la noirceur des survival basiques (y compris dans les manga), un vent d'air frais parcourt ces pages, empreintes d'une poésie continue.
Nos héroïnes attachantes, s'apprivoisant et finissant par s'accepter font plaisir à voir et nous suivons leur trajectoire avec un plaisir jamais démenti.
Nous itou ! On s'amuse beaucoup !
Yoko veut revenir dans le monde réel, le sien. Reika..? Elle a l'impression d'avoir trouver sa place.
"- Donc, si on résume... 1) trouver un moyen de prendre contact avec l'extérieur... 2) Tout casser pour sortir de ce dédale de force...
Voilà en gros les seules options qu'on a. Bon, Reika, tu choisis laquelle ?
- Hmm... La troisième ! Rester ici et devenir la maîtresse des lieux !"
Un excellent manga.
Que dis-je...
Un excellent livre.
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