Coucou les aminches.
Netflix s'est taillé une part de lion. A grands cognées de séries inventives, malicieuses voire roublardes, ce diffuseur sature l'offre sérielle et nous propose de véritables pépites.
Netflix a aussi, en son temps (relativement récent), révolutionné la série de super héros, jusque là cantonnée (condamnée) aux boutonneux pré-pubères (ARROW) ou sous perfusion neurasthénique (AGENTS OF SHIELD).
La première saison de DAREDEVIL déboule sur ces entremets et joue au chamboul'tout ! Un super slip charismatique confronté à un cerveau criminel de grande classe ; le tout sublimé par une caméra nerveuse, une chorégraphie baston spectaculaire. Bref une série aux petits moignons, une touffue réussite !
Netflix partait de haut.
Trop haut ?
La suite fut une lente mais inexorable chute.
Une saison 2 de DD moins maîtrisée où le fight masquait plus difficilement un scénario faiblard, une opposition moins percutante (malgré un Frank Castle/Punisher bien campé).
La suite des héros Defenders, sorte de lumpen prolétarien de l'univers Marvel (riche idée) confirme cette tendance baissière des valeurs saisonnières.
JESSICA JONES (que je réévalue fissa) tient encore bon la crampe malgré une prévention toute personnelle envers l'actrice principale. Par tronque David Tennant en Kilgrave, est prodigieux !
LUKE CAGE chute plus lourdement. Des vilains transparents et interchangeables mais un héros qui a de la prestance, une indéniable présence et une résonance assumée avec le Black Live Matters outre atlantique, pulsée par une BO soul hip hop infernale.
Et voilà la toute dernière livrée.
L'ultime Défender à débarquer pour mettre sa zone et envoyer du bourre pif avant la réunion de tous ces talents.
Danny Rand revient d'entre les morts. Après avoir été déclaré décédé en Himalaya où il a acquis des compétences certaines en Kung Fu.
Surtout il a et il est l'IRON FIST (oui, il a le nom d'une pratique sexuelle décalée mais il n'y peut rien ok).
Seulement voilà, le retour de Bruce Wayne, ah ! non merdum ! Danny Rand dérange pas mal de monde.
IRON FIST est la quintessence des derniers soucis des séries supersloub Netflix avec une 'tite nouveauté...
Un héros transparent :
Ahem...
Comment dire..?
L'ami Finn Jones (aperçu dans GOT) a beau possédé un vrai faux air avec Di Caprio, pour l'intensité du jeu, il en est loin, très loin.
Censé traverser les affres des révélation moisies, du cœur brisé et de la colère vengeresse, il semble surtout militer pour un usage intensif d'un laxatif salvateur : il se crispe, il pousse puis l'a l'air plus léger et hop on refait la boucle.
Les gros méchants se bousculent (ce n'est jamais bon signe) mais on hésite pour désigner le plus oubliable.
Harold Atchoum Meechum :
Le Senseï Pépito, Bakuto :
Ou bien encore Foiros, heu Davos :
L'ami d'enfance de Danny à Couille L'un, temple solaire de moines bouddhistes ninjas qui t'enseignent le woochoo et où tous les pensionnaires se tirent la bourre pour devenir l'Iron Fist.
L'Iron Fist (l'élu quoi) qui a le privilège de se geler les glaouis toute sa vie sur un rocher pelé pour protéger K'un L'un de... On ne sait pas trop... De la Main (d'ma sœur, je sais ça fait envie!) déjà... Vaste organisation de ninjas (encore !) mafieux.
L'Iron Fist est destiné à annihiler la Main mais sans décrocher de son caillou himalayen et personne n'y voit contradiction...
Davos l'a mauvaise d'ailleurs. Danny s'est barré sans rien dire, laissant Couille Lune sans protection et comme Danny n'ose pas le dire :
"On se fait chier à K'un L'un !!!"
Ben y reste tout chiffon Davos. On s'en rend bien compte. Car ça dure cet instant chiffon, ça dure...
Bon...
Allez...
Allez...
Les rôles féminins ne sont pas si mal.
Claire Temple...
... Qui ne peut pas sortir acheter du lait sans se cogner un emmerdeur en collant.
Mamie Gâteau...
... Madame Gao, vrai méchante du film, elle rattrape un poil le coup en ambiguïté sinueuse et sourire entendu, un brin systématique mais bon...
Enfin Colleen Wing...
Girlfriend badass de Danny Rand qui la séduit en imitant un pélican asthmatique au ralenti mais elle apporte une touche de sexy badass pas désagréable.
... *Soupirs* ...
La vérité : c'est pas bien fameux IRON FIST.
Mais il y a...
... Du Kung FU !!!
Bon...
C'est étrange. Et intermittent.
Parfois on a droit à du Bruce Lee. Light. Cheap. Mais quand même, il y a un effort... Et quelques scènes plus loin on tombe dans un épisode du FLIC DE SHANGHAI, avec des moulinets du bras de Panda Gourmant.
Enfin. Le syndrome reccurent des Séries Marvel Netflix : c'est trop long.
13 épisodes là où allez, huit suffiraient bien, c'est ambitieux ? Non. Prétentieux.
... *Soupirs* ...
A vrai dire les aminches...
... Je sais que cela peut paraître contradictoire...
... Mais je n'arrive pas à détester totalement IRON FIST (ok l'a le nom d'un sexshop hardcore situé dans une impasse mal fréquentée je sais).
Outre que j'ai surtout maté cette saison pour ne pas être totalement largué quand les DEFENDERS envahiront le petit écran, j'aimais beaucoup le comics.
Ouaip.
J'aimais bien le comics.
Mais je ne peux m'empêcher de dézinguer consciencieusement cette série.
Passque j'aimais bien le comics...
Dis-donc ! C'est du Macron dans le texte, ça, tout et son contraire.
RépondreSupprimerDu coup, j'm'attendais à pire. Mais ça va, je valide. C'est la moins bonne des séries Netflix "Marvel Khnights", mais c'est pas si mal, et toujours mieux que ce que propose la Décevante Concurrence.
Même si Gotham reste vraiment chouquette, en fin de compte, sans son style.
A tester Powerless, pour le fun.
Sinon 1 : j'suis content de voir que t'es pas mort d'un attaque virale cybermondiale.
Sinon 2 : j'suis content de voir que t'es pas mort tout court, ça faisait un bail que t'avais pas posté. Pense à ton lecteur, beurdel.
Sinon 3 : J'ai lu récemment la Horde du Contrevent, tu devrais essayer, c'est pas mal.
La bise
Knight.
RépondreSupprimerComme Mickaël.
Désolé :p
Michael Knight ? Serait-ce une référence aux GOG vol 2 ? Pitite merveille qui me fait dire (encore) que Star Lord et ses potes sont ce qui se fait de mieux dans le MCU.
SupprimerEt pour LA HORDE chapeau bas naminomyme, j'ai tenté plusieurs fois l'aventure mais j'ai (jusque là) toujours renoncé. J'ai le bouquin, je le vois depuis mon clavier, avec son fameux marque page...