samedi 2 juillet 2016


“Tous ceux qui ne sont pas nous sont nos ennemis.”

***

Bien le bonjour les aminches. 

Certaines séries ont un peu tendance à prendre la lumière. Un peu comme le tonton Maurice qui s'incruste sur toutes les photos et grignote peu à peu le cadre. 

GAMES OF THRONE est de celles là. On parle de GOT, on devise, on la critique (parfois), on l'encense (le plus souvent) et on perd parfois de vue...

En ce moment 22 mecs en short s’évertuent à pousser la baballe dans le filet adverse et on s’éberlue à entendre des thèses philosophiques sur la vie du cuir (nan ce n'est pas une promesse hardcore SM), c'est même quasiment L'ART DE LA GUERRE de Sun Tzu avec les 3.2.3.1 et autres combinaisons ; Griezman en pointe axial pour submerger la ligne Maginot d'en face...

On se calme. 

Ce n'est que du foot.

Et GOT n'est qu'une série. 

Pas la meilleure en plus. 

Mais loin (très loin) d'être la plus mauvaise.

'Tin, quelle retour en majesté, fini les épisodes plan plan vasouillard, GOT a laissé tomber ses prétentions philosophico-mystico-mord-moi-le-flan. Et tranche, étête à grande cognée...

Voyons voir...


...

Ça va spoiler tatoué et burné les filles. Vous voilà prévenues !

...

...

UNE QUESTION DE RYTHME



Georges RR Martin se prélasse et se révèle bien plus actif sur Twitter que sur son traitement de texte. Pour la première fois, cette saison 6 était en avance sur les bouquins pas encore écrits. 

Les show runners se sont donc affranchis de la (pesante ?) tutelle du gros père Georges. 

Et pour le meilleure les filles. Un bonheur ne venant jamais seul, nous avons appris que les deux dernières saisons seraient 1/ les dernières 2/ raccourcies (13 épisodes en tout et pour tout étalés sur une saison 7 et 8).

il fallait donc accélérer le tempo. Ce qui fut fait. Et bien fait. 


Surtout Daenerys qui arrête de baguenauder et se décide enfin à embrasser complètement son destin.

JON SNOW N'EST PAS MORT, PUTAIN DE COUILLE VELUE !!


Abordons là le point de chicane de cette saison. Ce cliffhanger final et moisi de la saison 5. Cela ressemble quand même furieusement à de la bonne grosse ficelle marketing pour buzzer dans le ventilo. 

Alors oui, j'entends les arguments des fan(atiques) de la première heure, il fallait bien un bon gros trauma pour que Jon lâche la bure et ses frères corbeaux. Switche son grade de Lord Commandeur pour la couronne du Nord. 

Mouais... 

Je ne suis guère convaincu. Mais comme cela aboutira à la bataille phénoménale des bâtards dans l'épisode 9... Je chicane, je chicane et puis j'oublie. 

THE STARK ARE BACK


Le sémillant Tony, descendant des premiers Stark, peut avoir la banane. Ses ancêtres reprennent du poil du loup et  après avoir sévèrement morflé, filent à leur tour des tranchant de Claymore dans le gras du bide. 


Arya en a terminé avec sa formation d'assassin sans visage et sans passé. Tant mieux, ça commençait sérieusement à me gonfler douloureusement. Après un épisode tout en Parcours Yamakisiesque, elle finit par renier cette confrérie de pisse froid. 

"A little girl is Arya Stark" et va dessouder le vieux Frey. Bien vu. J'aime bien ce perso.


J'étais moins preneur de la chouineuse. Mais c'est comme tout, à force de tendre l'autre joue, on finit par mandaler. Sansa prends de l'épaisseur, porté par sa haine de Ramsey Bolton. 

Elle y a pris goût la bougresse et elle ne va surement pas laissé toute la place à Jon. Mais quand elle va apprendre que ce dernier est d'ascendance royale, neveu de Daenerys... 


La bonne surprise. 

Les précédentes interventions du jeune Bran m'avait laissé un gros brin dubitatif. mais il prends ici toute sa place. Ses pouvoirs de prescience et sa capacité à se temporaliser dans le passé aboutit à un vrai bond dans le scénario et débouche même sur l'un des épisodes les plus prenants de la série.

UNE NARRATION COCOTTE MINUTE


Comme d'hab, GOT monte en tension au fil des épisodes pour livrer un final explosif avec deux derniers épisodes d'anthologie. 

Mais contrairement aux dernières saisons, la sixième parsème des grands moments avant le pénultième, toujours annonciateur de morts et de sang. 

Le fameux Hold the door, hold the door, ho(ld the) d(o)or. Foutrement réussi si vous voulez mon avis, même si vous ne le voulez pas d'ailleurs.

Et la fameuse bataille des bâtards, un sommet de mise en scène. 

Sans musique, caméra à l'épaule, du BRAVEHEART mâtiné de SOLDAT RYAN. Quand Jon Snow manque de se faire étouffer par le piétinement des soldats et lutte pour retrouver l'air libre... Pfuit... On est avec lui. 

En outre, GOT 6 rétablit un peu la balance, enfin des persos démoniaques prennent ce qu'ils méritent. 


Ne pas oublier le Canigou les filles. C'est la base...

Mais je dois avouer que je préfère encore le dernier épisode.


Cerseï s'accomplit totalement. C'est une sociopathe. Voilà. Fin de l'histoire. Si elle fait torturer, assassiner, c'est parce qu'elle aime ça.

Elle décime donc totalement les Moineaux, la cour et une bonne partie de la population de Port Royal. Tommen dévasté se suicide dans une scène rapide, intense et surprenante. 

Jaime va devoir se confronter à une reine qui a incendié sa propre ville, lui qui a assassiné un roi pour justement éviter un tel carnage. 


Tyrion, plus en retrait, bénéficie d'une belle scène avec Daenerys, lui avoue sa foi en elle. Lui le sceptique, le cynique, il se voue à une cause et accepte d’être la Main de la Reine. 

Et voilà, Daénerys, les dragons, les Dothraki, les Immaculés, tout le monde sur les bateaux des Grejoy et vamos à Westeros...

J'espère qu'ils ont des Doudounes dans les cales. 

L'hiver est là ! Enfin !

...

Bon. 

Y a pas à dire. 

GOT n'est peut-être pas la meilleure des séries. 

Mais sur cette saison 6...

... Elle n'en est pas loin.

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