vendredi 4 décembre 2015



... katana pas besoin de scénario ?

Ben un peu quand même si !

Bon. Le linge est sec. Pas moyen de l'ignorer. J'ai beau tâter les chaussettes, désirant une once d'humidité, sont aussi sèches qu'un pruneau sec oublié dans un sac de rando.

'Tin je suis bon pour plier la lessive. Merdum... pas envie. C'est vrai quoi, j'ai le droit de pas avoir envie.

C'est l'angle fastidieux de la tache qui me rebute mais heureusement j'ai un truc pour faire passer le temps.


Sunny est clipper. Le régent du baron Quinn. Son homme de main préféré. Son exécuteur et assassin favori. 

Les USA sont plus désunis que jamais. L'Amérique du Nord, divisée en clan, est dirigée par 7 barons et le baron Quin est le plus puissant d'entre eux.

Dans ce monde que l'on devine post apocalyptique, les armes à feu n'existent plus. Mais il n'est pas moins violent pour autant, c'est juste que l'on tranchaille au lieu de mitrailler. Les clippers sont passés maître dans les arts martiaux et parmi les clippers, Sunny est le meilleur. 

Un jeune garçon MK se retrouve bientôt sur sa route et sous son aile, jeune mec qui, s'il se met à saigner, devient un combattant hors pair, une parfaite machine à tuer et objet de convoitise des barons. 

Sunny veut se libérer de l'emprise de son baron et quitter les Badlands et MK est peut-être le moyen pour lui d'y parvenir.

Parfait. 

Nickel pour plier les torchons (l'aminonyme m'avait déjà r'filé le tuyau). 

INTO THE BADLANDS a pour ambition de remettre les arts martiaux à l'honneur et là... Mission accomplie. On n'est pas dans KUNG FU la série avec David Carradine. Ce serait plutôt MATRIX au Far West, TIGRES ET DRAGONS font de la moto. 

Les combats sont très réussis, et Sunny, pour l'instant, désosse consciencieusement tout ce qui se présente. 

Par tronque, entre les scènes de fight, ahem...

Daniel Wu, incarne Sunny qu'il veut mystérieux et taiseux.


L'est surtout aussi expressif qu'un bidet. 

Le grand méchant le Baron Quin, interprété par Marton Csokas : 



Par un effet de miroir déformant, il compense à muerte le non jeu de Daniel Wu et cabotine comme un chien fou sous acide. Entre deux rictus, il grimace. Son kif est de se balader le visage couvert de sang, çui des autres ; ignorant soigneusement l'usage du gant de toilette.

Le monde dans lequel ce petit monde évolue est assez fun, entre le western spaghetti, le film de sabre et la prohibition post apo avec ses tractions avant et motos vintage.

Pour le reste, des acteurs au jeu disons flottant, un synopsis improbable...

Cette série est parfaite pour un pliage de serviettes. 

Le plaisir coupable bas du front par excellence.

On peut même pousser plus loin, tiens, faut qu'j'fasse mes comptes...


1 commentaires :

  1. Ah !
    Tu vois ! Nan, mais, sérieusement, avec des trucs comme ça, j'enquille les panières comme qui rigole !
    En comparaison, j'me colle devant The Knick, et mes gosses partent à poil à l'école.
    'culé d'Clive Owen :-b

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