Le 13 avril 1996, à Shelter’s Lot dans le Maine, les conditions météo sont déchaînées. De fortes rafales de vent et une pluie diluvienne s’abattent sur la petite ville. Le lendemain, des gardes forestiers font les comptes des dégâts. L’un d’eux, Chase Mingan, découvre des cadavres dévorés, avant d’être projeté mystérieusement à une dizaine de mètres.
Les inspecteurs Monica Ruiz et Marcus Obson sont en charge de l’affaire et se rendent à l’hôpital. En interrogeant le garde forestier, ils obtiennent peu d’informations, si ce n’est que la victime décrit son agresseur comme une ombre effrayante.
Le soir venu, Marcus passe voir son ex-femme et son fils Gary. Leur chienne, Lady, vient d’avoir plusieurs chiots. Sans comprendre ce qui se passe, l’animal tue ses bébés. Il a l’air totalement enragé, forçant Marcus à l’abattre.
Dans la décharge, un nouveau corps est trouvé, celui d’un enfant. A mesure que le temps passe, de plus en plus de morts étranges apparaissent, certaines personnes ayant tout l’air d’avoir perdu l’esprit…
Aurélien Rosset, nouveau venu dans la bande dessinée, respecte plusieurs fondamentaux du thriller :
- Tout d'abord à la Creuse, les USA tu préféreras. La police américaine est plus vendeuse que la gendarmerie locale pour trousser un scénario diabolique et bien sanglant.
- La tension tout doucement tu installeras. Là c'est réussi, Aurélien pose les jalons tout doucement, et installe une mythologie Lovecraftienne dans ce bled du Maine et son ancien hôpital psy le (sur)plombant.
- Le coup de crayon tu peaufineras. L'horreur s'installant ne transige pas avec un ligne claire. Il vaut mieux des lignes plus aléatoires, plus sinueuses, censées refléter l'angoisse :
- Enfin ne pas te chier le dénouement tu devras. Bon là, le challenge n'est qu'à moitié tenu. On voit en effet arriver quelque peu le pourquoi du comanche. Néanmoins les ultimes cases sont assez savoureuses
Ce n'est certes pas l'album de l'année mais Aurélien Rosset fait le taf et ma foi le fait assez bien pour qu'on se laisse embringuer dans cette enquête tordue, implacable et impeccable.
Aurélien Rosset, nouveau venu dans la bande dessinée, respecte plusieurs fondamentaux du thriller :
- Tout d'abord à la Creuse, les USA tu préféreras. La police américaine est plus vendeuse que la gendarmerie locale pour trousser un scénario diabolique et bien sanglant.
- La tension tout doucement tu installeras. Là c'est réussi, Aurélien pose les jalons tout doucement, et installe une mythologie Lovecraftienne dans ce bled du Maine et son ancien hôpital psy le (sur)plombant.
- Le coup de crayon tu peaufineras. L'horreur s'installant ne transige pas avec un ligne claire. Il vaut mieux des lignes plus aléatoires, plus sinueuses, censées refléter l'angoisse :
Ce n'est certes pas l'album de l'année mais Aurélien Rosset fait le taf et ma foi le fait assez bien pour qu'on se laisse embringuer dans cette enquête tordue, implacable et impeccable.
Pas lu, mais ça donne envie, graphiquement, déjà. Lovecraft en BD, j'avoue que je n'en garde qu'une pour le moment, c'est l'Ile des Morts, j'sais pas si tu connais.
RépondreSupprimerEt fin octobre, j'ai fait une murder Chtulu.
Ici, là : http://en-quete-de-reves.blog4ever.com/1er-trimestre-2015
5h de jeu hyper-intense, totale immersion, j'suis certain que tu te serais éclaté, faut vraiment que je pense à t'embarquer dans ce genre de trucs...
ouais ouais Charles Manson aussi il disait "faut vraiment que je pense à t’embarquer dans ce genre de truc"... :-d
SupprimerSinon ce serait cool en fait oui...
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