lundi 12 janvier 2015

"-Feeeeeeeeemmmmmes, je vous aime !!!!!!!!!!
- Feeeeeeeeeeeeeeeeemmmmmmmmmmmes je vous aime !
- FFFFFFFFFFFFFFFFFEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE...

- Ta gueule maintenant..."


Bien le bonjour les aminches ! 

Imaginons donc un monde où tous les hommes ont disparu. Que dis je ! Où tous les mâles ont disparus ! 

Une planète débarrassée du supporter de base, de l'expert en expertologie, du chanteur de RnB... Sur le papier...

Mais un monde où il reste encore des chanteuSES de RnB...

La série de comics Y LE DERNIER HOMME imagine un monde où tous les porteurs du gêne velu meurent subitement, frappés par un mystérieux virus fulgurant. Tous sauf un.

Heu deux en fait...


Yorick Brown et son capucin Esperluette (esperluette c'est le nom savant de &).

Autant vous le dire d'emblée les filles, c'est une très chouette BD que ces 10 volumes. 

L'on suit ainsi les aventures de Yorick personnage attachant, un peu branleur, un peu flemmard. A vrai dire il me fait penser à mes potes et moi pendant nos années estudiantines. L'identification joue à plein...

Yorick est flanqué d'une garde du corps, l'agent 355, en mode badass. Personnage plus complexe qu'il ne semble, auquel on va s'attacher aussi.



Les deux compères vont s'employer à rejoindre la chercheuse Allison Mann, spécialiste du clonage humain.

Le ton de ce comics est assez... Et bien déroutant. Nous ne sommes pas là dans une ambiance post apocalyptique genre LA ROUTE ou MAD MAX mais plus dans un road buddy movie. L'humour est très présent et les vannes de Yorick parfois crispantes. Mais nous avons notre lot d'action, de retournement.

Y est un oeuvre féministe aussi. Si le ton est aussi léger c'est que les femmes s'en sortent mieux que si la situation était inversée. Le monde après cet armâlegeddon est plutôt bien géré. Les femmes font face. Les hommes auraient passé leur temps à étriper le voisin pour une question de territorialité ou de taille pénissesque  

Cela est fortement suggéré quand même mais nous ne sommes pas (trop) dans le care bisounours qui n'est, à mon sens, que de la condescendance patriarco-machiste. Les femmes sont tout autant capables des pires saloperies. La connerie n'a rien de génétique.

En outre, nous avons l'explication de ce fameux virus (qui a éliminé pas mal de femmes moches itou ! C'est assez amusant). Ce n'est pas le meilleur de la BD à mon sens mais c'est propre et carré. 

Par tronque le dénouement est une belle réussite. Vraiment.

Nan vraiment bien. 

Et puis cela aurait pu être pire. 

Le dernier homme cela pourrait être lui.




Et là on se dit, le clonage... 

Peut-être pas en fait...


Merci à toi naminomyme...










2 commentaires :

  1. You're welcome !
    C'est pas la BD du siècle, mais ça se tient bien, agréable à lire et à regarder, c'est assez dense finalement, et c'est bien construit, jusqu'à la fin, ce qui n'est malheureusement pas si souvent le cas que ça.
    Prochaine étape, dans la série des "séries qui s'terminent par une vraie fin" : 100 bullets, j'crois que tu ne l'as pas lu. Un autre niveau...

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  2. ben avec plaisir. Là je suis en plein AAMA (http://projet-aama.blogspot.fr/) et c'est énorme ! Moëbius réincarné...

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