Hello les filles. Une fois n'est pas costume parlons un peu de planches, de bulles et de lignes claires ou non.
Un podium de mes derniers plaisirs bédéesques.
Après avoir plaidé la folie pour échapper aux accusations d’escroquerie financière, Warren White, surnommé « le Requin Blanc », est condamné à purger sa peine entre les murs capitonnés de l’Asile d’Arkham.
Alors qu’il fait ses premiers pas dans les couloirs de l’institut, White commence à comprendre la signification du sourire de ce juge malicieux qui accepta trop facilement son alibi de troubles mentaux.
Que faire lorsque vos compagnons de cellule se nomment Killer Croc, Poison Ivy ou Humpty Dumpty ?
Rien ne vaut pas un bon comics pour se consoler de la bousifiction à grande échelle que sont en train de nous faire les pontes de la Fox avec GOTHAM.
Ce comics se concentre sur l'asile d'Arkham (arrivé dans les années 70 dans la Geste Batmanienne) et ses occupants. Et de ses occupants, les auteurs se concentrent sur les moins fameux (bon on n'échappe pas au Joker) : Killer croc, Hmpty Dumpty (savoureux) et quelques autres dont certains que je connaissais point.
Les retournements se dévoilent peu à peu. A part le surnaturel que je goûte peu dans l'univers Gothamesque, c'est une bonne pioche où notre chauve souris préférée se tient en retrait, se paie le luxe d'un quasi caméo.
Enfin le personnage de White Requin est bien amené, l'illustration parfaite d'un remède pire que le mal, un asile école de la folie. Les show runners de GOTHAM feraient mieux de relire les comics au lieu de nous balancer des acteurs aux mâchoires serrées et au charisme d'un gastéropode comateux.
Mme Fork, la célèbre milliardaire américaine, ne peut supporter de voir son fils unique agoniser d'une terrible maladie. Elle décide de tenter l'impossible : le suivre aux frontières de la mort et l'empêcher de les franchir. Pour cela, elle réunit une équipe de savants qui construit un incroyable vaisseau capable de suivre une âme désincarnée où qu'elle aille. C'est un stupéfiant voyage hors de notre réalité qui les attend. Aucune des expériences de mort imminente connues n'aurait pu laisser imaginer ce qu'ils vont découvrir. On ne force pas impunément les portes de l'Au-delà !
De ces auteurs, j'avais déjà lu le PROTOCOLE PÉLICAN que j'avais bien aimé mais dont je trouvais le dénouement un peu bancal. EXPÉRIENCE MORT est supérieur avec un final inattendu et riche de promesses.
Le dessin froid et aux lignes pures reflète à merveille le barré du propos et les auteurs évitent habilement les questions qui fâchent. De la belle ouvrage et de la bonne SF...
Le 2 mars 1953, en pleine nuit, Joseph Staline, le Petit Père des peuples, l'homme qui régna en maître absolu sur toutes les Russies, fit une attaque cérébrale.
Il fut déclaré mot deux jours plus tard.
Deux jours de lutte acharnée pour le pouvoir suprême, deux jours qui concentrèrent toute la démence, la perversité et l'inhumanité du totalitarisme.
Tout est vrai ou presque. La lutte à mort que vont se mener les anciens laquais de Staline pour le pouvoir suprême est une putain de conflagration aux dimensions bibliques.
Cette BD signée par l'un des compères du phénoménal IL ÉTAIT UNE FOIS EN FRANCE est un petit bijou de précision, d'humour à froid et d'illustration de la réalité qui te n'explose la face de la fiction.
le trait de crayon se situe entre la ligne claire belge et l'anthropomorphisme à la BLACKSAD.
Bon...
Toutes proportions gardées...
On est loin de BLACKSAD en fait mais Béria (principal protagoniste de l'album et chef de la police secrète) est croqué comme un batracien prêt à gober les moucherons qui se se trouvent sur son nénuphar.
Un très beau diptyque (tout comme EXPÉRIENCE MORT)...
-ce qui en passant nous épargne les sagas interminables genre HISTOIRE SECRÈTE que l'on lira jusqu'à la mort et dont on confiera la suite àux générations futures-
...qui se dévore comme l'histoire dévore ses enfants.
Sur cette conclusion d'une réelle puissance évocatrice toute en finesse, je vous laisse maintenant les aminches.
Do svidania maintenant.
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