lundi 25 août 2014


Bien le bonjour Mesdamessieurs. je voudrais aujourd'hui vous parler du principe de trop plein...

Trop plein entraîne tremplin, un tremplin vers le cimetière des séries inachevées. C'est cruel mais la vie est une jungle mes nami(e)s. 

Dernièrement, une namie me faisait remarquer fort justement que j'avais loupé une série existant depuis 4 saisons il me semble, déjà...

Ben oui ma bonne dame mais je ne peux pas tout visionner, sans sacrifier mon hygiène corporelle, ma vie sociale, mes lectures (argh...) ou mes heures de sommeil. Mais comme le disait Steve jobs "quand le disque dur est plein, il faut racheter un mac". 

Heu attends nan. 

Comme le dirait tout un chacun(e), "quand le disque dur sature, vide la corbeille". 

Il faut une victime.


Les aventure de Ragnard et ses amis. Qui ont décidé de partir piller les terres de l'ouest plutôt que se contenter des raids petits bras habituels. Une saison 1 propre. Une saison 2... Dont je me fous en fait. Dur à dire mais c'est ainsi, je m'en bats les valseuses du devenir de ce bon Ragnard et cie. 

Le casting est un peu juste. Ce bon Ragnard est incarné par Travis Fimmel : 

Bleu c'est blond...
Travis est un peu limité dans son jeu. Naminonyme faisait remarquer qu'il multipliait les regards torves, sourire en coin et yeux par en dessous (oui ça existe). 

J'aurai tendance à dire que c'est systématique en fait... Alors certes, j'ai bien aimé la saison 1, dynamique, violente juste ce qu'il faut. J'ai eu mal pour le grand Gabriel Byrne que j'ai trouvé égaré, peu concerné. Mais le résultat était plaisant. 

Par tronche la saison 2 multiplie les péripéties artificielles, mais j'aurai pu me laisser tenter, las je n'ai qu'une vie. 

Et HELL ON WHEELS faut dire...


Bienvenu(e)s dans l'Ouest, le vrai. Celui qui pue, où les dents sont jaunes et les corps fourbus. La guerre de Sécession est finie mais les blessures restent vives. 

Les rails vont unir ce pays. Le chemin de fer se construit lentement et douloureusement, sous la houlette de Thomas "doc" Durant : 


Beau numéro de Colm Meaney, acteur irlandais, qui livre une composition subtile d'un homme maniéré, alcoolique, vicieux et violent mais porté par un projet, une vision qui doit consolider sa fortune mais qui pourrait tout aussi l'engloutir. 

C'est sur ce chantier du rail que débarque Cullen Bohannon,, ancien officier sudiste qui traque les assassins de sa femme et que sa vengeance mène à la ville itinérante qui se déplace au gré de l'avancée des travaux. 

Intéressant personnage que ce Bohannon incarné par le beeaauu Anson Mount : 


Yeux de braises, c'est mon nom indien
Je le trouve un poil trop beau à vrai dire. Un peu trop "minet" pour le rôle. Roh, on va encore dire que c'est la jalousie qui me fait parler... Il fait le job, il n'y pas à dire mais... 

Enfin, il y a l'homme de main de Durant, surnommé le Suédois : 



Belle gueule d'assassin, on dirait le petit frère du Kurgan d'Highlander. En plus matois. Un beau salopard sans nuance mais qui fait bien flipper, un caractère assurément...

Ajoutez le problème racial des noirs censément fraîchement libres mais toujours méprisés et humiliés. Les Indiens qui scalpent à tout va et se font massacrer itou. Les femmes seulement bonnes à écarter les cuisse et z'aurez une idée du bordel ambiant. 

Pardon..? 

DEADWOOD en train dites-vous ? 

Il y a de ça... Mais un DEADWOOD light. 

Et c'est déjà du lourd parce que DEADWOOD, 'tin, c'est l'une des plus phénoménales séries de ces dernières années... 

Alors certes HELL ON WHEELS veut bien faire, on sent que les auteurs ont de l'ambition et ils forcent un peu le trait. C'est tout de même une série de grande qualité, qui montrent de belles choses. Très prometteuse. 

Alors exit VIKINGS ? Bon s'il n'y avait eu que HELL ON WHEELS... Mais je me suis fait baffé. Méchamment.




À l'hôpital Knickerbocker de New York, au début du xxe siècle — époque où les antibiotiques n'existent pas encore —, les chirurgiens et les infirmières doivent repousser les limites médicales alors que le taux de mortalité a soudainement augmenté.

Le Dr John Thackery, récemment nommé à la tête du service de chirurgie, est rejoint par le Dr Algernon Edwards, diplômé d'Harvard et accessoirement (enfin dans un monde idéal) noir. 

Alors que le premier se bat contre ses addictions pour atteindre ses ambitions de grandes découvertes médicales, le second doit lutter contre les préjugés raciaux et gagner le respect de la population majoritairement blanche de l'hôpital et de la ville.

Bon les aminches, jusque là, les séries de l'été se révèlent décevantes. THE STRAIN, amusante mais sans plus, EXTANT se laisse tout juste (à peine) voir et donne parfois envie de refiler une palette de Red Bull aux scénaristes etc. 

Mais THE KNICK, pour l'instant, est un hit en puissance. 

Cette série a été développée et réalisée par Steven Soderbergh. C'est pas un pingouin qui tient le manche et comme c'est lui qui réalise tous les épisodes, la qualité ne devrait pas souffrir de baisses de tension inopportunes. 

et Clive les filles, Clive...



Clive Owen incarne le docteur Thackery. Un homme ambigu  médecin brillant, mais accroc à la cocaïne pour tenir le rythme et ses démons à distance. Chirurgien hors pair mais banalement raciste comme 90% de la population blanche de New York. 

Clive Owen ne se manque pas, il ne joue pas le docteur Thackery, il l'est littéralement. Il montre à voir la vérité d'un homme, ses failles, ses préjugés, son arrogance et ses doutes.

Cela dit, je déconseille de visionner THE KNICK en mangeant un steack tartare. Rien ne nous est épargné et la chirurgie balbutiante de ce début du siècle s'apparente plus à la mécanique, les viscère remplaçant les bielles et autres pistons. On éventre et on va gaillardement farfouiller à mains nues. 

Et en public s'il vous plaît, et oui, à l'époque on opère en amphi, en dissertant doctement sur son intervention en temps réel. 

THE KNICK est une série réaliste, le New York de 1900 est rendu dans ses moindres détails, la misère absolue (15 dans une même pièce) côtoie la richesse tout aussi extrême (1 personne toutes les 15 pièces). 

THE KNICK est une série saisissante, elle nous livre le passage de la chirurgie des mains des barbiers à celle des mandarins des grands hôpitaux et quoi que l'on pense de Thackery, il va sauver des vies. 

Un cloaque et une claque les filles. 

Alors Viking ? 

Exit...

13 commentaires :

  1. Suis contente que tu aimes Hell on Wheels, mais vraiment, suis pas étonnée.
    Inutile de te dire que j'ai un (petit) faible pour Cullen Bohannon, mais bon, même sans sa présence la série reste top qualité. La saison 2 est un peu en dessous des autres, c'est souvent pour les saisons 2, d'ailleurs.
    On voit effectivement des similitudes avec Deadwood, mais c'est forcé : même époque, mêmes décors, mêmes costumes... y a évidemment plus de ressemblances entre HoW et Deadwood qu'entre HoW et the Killing, par exemple, hein ^^

    Pour Vikings, figure toi que la saison 2 m'a été imposée, je l'ai donc regardée, mais elle est nullos. J'y vois pas un grand intérêt et elle est trop... heu... mystique. Du coup, j'ai trouvé chiant et pas crédible.

    The Knick, ahhh !!! là, y a moyen d'avoir de la bonne série. Spa très ragoutant, voire carrément dégueulasse, mais la vie, spa des paillettes et des mojitos light. J'ai vu les 5 premières minutes 2 fois (quand on aime le gore... ) et j'attends de voir si je continue toute seule à deux. La décision se prendra demain (roulement de tambours, ratatatatadadatada... ouais, jusqu'à demain, ça va être long, et chiant, et les voisins vont finir par s'énerver, et le rouleur de tambour va fatiguer, mais c'est comme ça)

    Extant, pfff, je m'y emmerde... The leftovers aussi d'ailleurs.
    The Strain, c'est cracra, c'est pas génial, mais je sais pas, je poursuis. J'avais lu le 1° tome mais j'avais pas continué la trilogie. Sais pas pourquoi, j'étais dedans pourtant. Manquait ptêt une accroche.

    Tant qu'on est dans les bouquins/séries : Dôme. Ou Under the Dôme dans le texte. Ou comment faire d'un bouquin pas trop mal (à part la fin), une série complètement loupée (du début à la fin). Exit la saison 2. (On est quand même allés au bout de la 1).
    Exit aussi Falling Skies, et pourtant, y a Carter...

    (et au cas où Blogspot me boufferait mon commentaire : ctrl A, ctrl C... y a qu'à moi que ça arrive, ça ???)

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    1. Alors ton pou a retenté l'expérience ? Juste pour te dire que l'épisode 2 est tout aussi intense...

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    2. Et UNDER THE DOME, nous y reviendrons... Arf

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    3. Enfin la comparaison DEADWOOD / HOW est certes facile mais quand même : ils marchent dans la boue qui colle aux bottes dans une ville sans foi ni loi. Il faut payer son emplacement etc.

      Bon.

      Ok une vision du Far West réaliste nous fera immanquablement penser à DEADWOOD.

      Par tronche HOW se passe après DEADWOOD, il me semble. La thématique des anciens esclaves n'était pas présent dans DEADWOOD (me souviens pas d'un acteur black du reste)

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    4. Expérience The Knick non retentée. Les tambours roulent toujours. Et ce soir il bosse, et demain on est de sortie, et vendredi c'est la quille, du coup, heu, le rouleur de tambour va mûûûûûrir :/ Paix à son âme.

      Question : pourquoi tu écris Deadwood AVEC DES MAJUSCULES PARTOUT ?? J'AI L'IMPRESSION QUE TU CRIIIIIES !!!

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    5. j'écris toujours le titre des livres et des séries en majuscule

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  2. Dans ses rêves maudits, je crois que ma femme connait l'étreinte tout ce qu'il y a de plus charnelle de "Misteure Bohananne"... Nan, mais merdre, à la fin. Oui, il a une gueule. Oui, il est sévèrement burné. Oui, il est trop saisky dans son pantalon en cuir moulant, avec sa barbe mal taillée et son regard bleu azur. N'empêche qu'il a une tronche de fion face à Liam Neeson, dans Non-Stop, et qu'on voit qu'il est ridiculement petit, hahaha...
    Pardon.
    La frustration du cocu onirique.

    Vikings 2, j'vous trouve durs, elle se tenait, cette deuxième saison. Presque paradoxalement plus que la 1ère, finissant sur un woodstock mystique qui m'avait rebuté. Bon, l'acteur principal a un jeu limité, mais il fait le boulot et j'aime bien les seconds rôles. Nan, z'êtes durs.

    The Knick, comme vous dire... Je voulais finir quelques autres trucs, Utopia et True Blood principalement, avant de religieusement me coller à celle-là. Je surkiffe Clive Owen. C'est mon Misteure Bohananne à moi, depuis les Fils de l'Homme. Et Soderbergh et ses Ocean's, bon... Ouais, j'vais me la faire religieusement, celle-là !

    Et Falling Skies, honnêtement, je n'en pensais que du bien de cette p'tite série, jusqu'à cette 4ème saison... Elle partait bien, pourtant, celle-là aussi, mais bon, en l'espace d'une 1/2 saison, j'ai l'excitomètre dans les chaussettes en pensant au prochain épisode.


    -Et nan, moi aussi j'me suis fait bouffer ma prose plus d'une fois ;) -

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    1. Cher naminonyme. Ah TRUE BLOOD. J'ai décroché, non pas que la série soit médiocre non, elle est même bien foutue. C'est quand même une série de Alan Ball, créateur de SFU.

      Silence respectueux...

      ...

      Mais je n'y pas trouvé mon compte. Par tronche, les fans se sont lâchés sur Internet et l'ont élu "fin de série la plus pourrie de tous les temps". C'est DEXTER qui doit être content :))

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    2. Et ouiiiiiiiiii. Sur NON STOP. Ahahahaha, le mythe qui s'effondre comme des Duplo mas assemblés !!!!!!!!!!!! Vengeance :-b

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    3. Cher Naminonyme de Monaminéon,
      1/ si tu maudis les rêves de ta femme, ça ne doit pas être le cas pour elle.

      2/ j'ai pas vu Non Stop (je crois), et comme dit Tom Cruise : Spa la taille qui compte.

      3/ Vikings 2 : ouais on est durs. Ou plutôt, on est DES durs (se tape le thorax avec les poings, et même que dans la vraie vie je fais de la muscu avec des haltères de 500g, alors, respect, OK ??)

      4/ True Blood : j'ai un peu décroché à la série où la nana super belle qui jouait dans the killing us (me souviens plus son nom, la flemme de chercher) se transformait en cochon... J'ai été traumatisée par Truismes, faut dire... d'ailleurs, je me demande si c'était pas la saison 2 (arf.... les saisons 2...) Par tronque, j'ai les bouquins, et un jour faudra que je jette un oeil dessus.

      5/ Utopia : j'hésite franchement pour la saison 2, on verra.

      6/ Blogspot t'a aussi bouffé tes commentaires ??? ALLELULIA !!!! (pardon, je me réjouis, mais stadire que ça me fait un bien fou, un sourire de Cullen Bohannon me donnerait pas autant de joie, c'est dire !)

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    4. Puisqu'on en est aux ragots, il paraît que les bouquins sont très en dessous de la série. TRUE BLOOD j'ai décroché quand les loups garous et autres monstres font leur apparition. Je n'y ai pas cru...

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    5. et pour conclure Liam Neeson cumule à plus d'1m90. L'est pit-être pas si petit Anson.

      Enfoiré...

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  3. Si, si, il est petit. Très petit. Minuscule. Passe-partout est un géant à coté. Nonmého, puisque je te le dit !!!

    Alors True Blood, faut pas croire les fans, sont pas objectifs par définition, hein... La dernière saison est très sympa, le seul hic, c'est qu'elle se termine -et qu'elle clôt une "saga" de 7 saisons- par 2 minutes d'un "3 ans plus tard" bâclé, et surtout bien gnangnan-sirupeux de mauvais goût au regard de l'ensemble de l’œuvre, qui était bien décalée souvent, vraiment surprenante par moment avec quelques personnages d'anthologie...
    La fin de Dexter est bien pire, puisque qu'elle a duré sur 4 saisons, en comparaison.

    Cher Namiconfituralamure, ta prose musclée ne me laissait aucun doute. J'avais bien compris que j'avais affaire à un haltérophile en charentaises de compétition : rassures-toi, mon respect t'es du, il est donc tien.
    Mais tu peux y aller pour la saison 2 d'Utopia. Certes la surprise est passée, il y a quelques redites, mais le rythme reste parfait, la plupart des personnages évoluent intelligemment, et photo/BO gardent la même intensité. En tous cas, moi, j'ai trouvé...

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