mercredi 1 novembre 2017


"Si vous parlez à dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond c'est que vous êtes schyzo."

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Hello les filles. 

Commencer mon bilan de cette année sérielle par une citation de ce bon docteur House tend à masquer une sensation mitigée. Autant la saison 2015-2016 s’apparentait à un feu d'artifice, autant 2016-2017 ressemble à un fêtard souillé. 

Je ne parle pas là des, disons, six premières places du classement, podium élargi avec des grandes séries, mais le début du hit parade est plus poussif et quand je délivrai un top 25 l'année dernière, j'atteins péniblement un top 16, preuve d'un binge watching beaucoup plus light. 

Baisse de motivation durable ou manque d'appétit durable devant des séries prémâchées, plus prévisibles, tenant parfois de la recette éprouvée ?

L'avenir me le dira...

16

J'ai hésité entre THE MAN IN THE HIGH CASTLE et MR MERCEDES mais je préfère encore une série qui finit mieux qu’elle ne débute que l'inverse. 


THE MAN... est plus laborieuse en cette saison 2, piégée peut-être par une impasse scénaristique en germe dans le livre incompréhensible de Dick. La saison 3 devra proposer une solution, pas évident.


15


Pour l'ensemble de son oeuvre. Cette saison 4 est la moins aboutie de cette chouette série qui a su valoriser la Piraterie. Mais l'excellence de l'interprétation et un final doux-amer, étrangement apaisé emportent tout comme un boulet de canon dans les gréements ! Pirates !!


14


Tiré d'un sommet de loufoquerie britannique, l'oeuvre de l'écrivain Douglas Adams, DIRK GENTLY assure le spectacle avec une intrigue suavement barrée mais carré, qui reste dans les rails. Frodon est très bon dans le rôle de l'ahuri questcequejefouslà. 

13

Fin de série pour ce couple d'enquêteurs. reposant en grande partie sur l'osmose et le talent de ses deux acteurs principaux, BROADCHURCH rebat les cartes dans cette saison 3, modèle de délicatesse pour un sujet douloureux, au détriment peut-être d'une intrigue parfois un peu simpliste et un apport des personnages de la première saison un poil hors sujet.

12

NARCOS, en cette troisième saison, a su négocier avec panache la mort de Pablo Escobar. Si elle accentue son ambition documentaire, elle n'évite pas toujours un machisme et sadisme un brin racoleur. Mais quel rythme ! Et un Pedro Pascal impeccable.

11

Bryan Fuller, le show runner, a quitté l'aventure STAR TREK DISCOVERY pour se consacrer pleinement à cette adaptation du chef d'oeuvre de Neil Gaiman, réputé inadaptable. 

Au vu du résultat, bien lui en a pris. Même les effets de mise en scène, préciosités indissociables du show runner de HANNIBAL trouvent ici une pleine justification. Avec un Ian Mc SHane cabotin talentueux et une Gillian Anderson transformiste géniale.

10

L'anthologie policière de l'année matinée de fantastique éthéré. Une interprétation brillante au service d'une intrigue huilée juste ce qu'il faut, le tout mis en scène impeccablement. 

09

La révélation de l'année. Osée, perchée, tentant le tout pour meilleur le plus souvent. Si l'on accepte ses boursouflures, sa grandiloquence, THE OA est l'un des voyages sériels les plus envoûtants de cette année.

08

Peut-être la série la plus cinématographique de l'année, versant ciné d'auteur. Mis en péloche par Paolo Sorentino, habitué des festivals de renom, porté par un Jude Law en état de grâce, sublimé par une BO fracassante, THE YOUNG POPE dessoude tranquillement la papauté pour finalement nous cueillir avec un homme en rédemption. Brillante.

07

Peut-être la série la plus cinématographique de l'année, versant blockbuster malin et épique. 

Le PIB du Mali sur chaque épisode mais une saison qui mise un peu trop sur le souffle dantesque et sacrifie ses dialogues crus, expédie ses personnages emblématique. On a mis longtemps à attendre l'hiver, il est là maintenant et on chausse des skis à réaction.

06

Gloire à Noah Hawley qui place deux de ses séries aux premières places. Ici commence un classement qui n'a pas grand sens (sauf pour la première place, inévitable) mais bon...

Il semblerait que cette saison soit la plus faible de FARGO, il se peut surtout que la surprise soit passée mais la caméra est toujours d'une inventivité rare et l'interprétation sans faille avec un dénouement plus ambigu, moins moral mais (hélas) plus réaliste.

05

La continuité récompensée. Sans se la péter, dans une coupable indifférence, la série d'espionnage de FX [coupablement ignorée des pionces fesses qui te donnent un presse papier doré sur tranche et qui récompenses systématiquement les mêmes] continue de nous proposer une intrigue remarquable, portées par deux acteurs géniaux qui ont le malheur de ne pas houer dans GOT et doivent acheter leur presse papier dans le commerce.

04

Noah Hawley suite. La série la plus étrange, barrée, perchée de l'année. Sinueuse, parfois exigeante, LÉGION propose des scènes venues de nulle part.ante LA série de super héros qui va au delà du bourre pif et casse building, une série sur la folie, la schizophrénie. Parfois éprouvante mais toujours géniale.

03

La plus addictive. Le BDL a compris qu'une série repose sur l'idée de rendez-vous et qu'une saison par an, sans attendre des plombes pour que le Créateur frenchie supporte les affres de son génie, était la preuve d'un savoir vivre élémentaire. 

Mais bien plus que cela, LE BDL repose sur une intrigue millimétrée en phase avec notre pauvre monde et un casting irréprochable, Kassovitz en tête.

02

La plus maîtrisée. L'anti LOST en quelques sortes, les show runners prenant soin de fermer quelques portes avant d'en ouvrir d'autres, gérant génialement notre frustration. WW frôle la perfection en tous points que c'en est presque gênant.

01

La plus... THE LEFTOVERS fait déjà date et acquière en trois saisons le statut de série culte. Elle nous remue, nous bouleverse. Carrie Coon mérite une statue. 

Un chef d'oeuvre, sans que ce terme soit galvaudé pour une fois.



00

Enfin je ne savais trop où placer ce SHERLOCK 4. Trois épisodes c'est un peu court pour mériter une place au classement mais le deuxième, 'tain ! le deuxième épisode ! MA-GIS-TRAL.

Comme toujours, j'accepte bien volontiers que l'on n'aime pas SHERLOCK, ce n'est qu'une série après tout, on se calme. 

Mais je ne le comprends pas à vrai dire...

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