jeudi 12 novembre 2015


Et si l'on n'avait plus que quelques semaines à vivre les aminches ?

Qu'en ferait-t'on ?

Vaste question...

C'est un peu ce qui taraude les protagoniste de la dernière pépite sérielle anglaise : 


Jamie, inoffensif employé de banque fête son anniversaire, seul, encore. Cela fait 7 ans que sa femme a disparu et il est un brin déprimé. Même son colocataire  joyeusement déjanté, n'arrive pas à l'extraire de sa routine. 

En Italie, Soeur léonti s'emmerde dans son couvent et s'interroge sur sa vocation. Sa mère Supérieure sentant la foi de sa brebis vaciller lui obtient un entretien d'embauche auprès du père Sutton chargé d'investiguer les canonisations potentielles pour le Saint Siège. 

Aux Staaates, Rhonda Macneill, soupçonné d'avoir hacqué la NSA se retrouve en prison et n'en mène pas large mais elle va vite se retrouver sous l'aile (en forme de bras levé) de la nazie du Bloc cellulaire.

Tout l'agenda de ce petit monde va se retrouver bouleversé quand le président Zetazunien fait une annonce sidérante : une météorite se dirige droit sur notre boule bleue. Elle assénera un méchant frontal dans 33 jours, rien n'y survivra, pas même une bactérie.

La funny Albion a encore frappé les filles ! Quand de coté ci du Manche, au sein de notre Hexagone douillette, on s'ébaudit quand une série n'est pas complètement nullarde, les brittons alignent les hits comme d'autres les jetons de présence.

YOU ME AND THE APOCALYPSE est ce qu'on fait de mieux en ce moment comme série humoristique. Elle arrive à nous faire marrer sur des sujets sensibles comme la foi et la tolérance religieuse, une amitié sincère avec une nazie arborant une croix gammée scarifiée sur le front est-elle possible ? etc.

La série débute quand Jamie (aperçu dans THE WRONG MANS, très juste en mec maladroit, déterminé et gentil) regarde à la télé, la dernière retransmission télévisuelle de l'histoire, quelques secondes avant la collision  Terminale. Il est planqué dans un bunker sécurisé et fera parti des rares survivants. Il devrait s'en réjouir mais en contemplant ses compagnons d'infortune, on est comme lui, on doute de sa bonne étoile.

Les épisodes vont ainsi narrer les péripéties qui vont mener les futurs occupants bunkerables à la dernière Arche souterraine de l'humanité agonisante. 

YOU ME, mine de rien  est diablement ingénieuse car, en dehors de scènes hilarantes et de dialogues fins, elle propose une histoire carrée, matinée de complots, nappée de conspirations, sacrément addictive. 

L'interprétation est haute de gamme, avec des acteurs aperçus ça et là dans des séries soeurs. Ils sont tous très bons. Mais le gros plus de YOU ME est çui là : 


All we need is Lowe, Rob Lowe. 

Ahem... 

Déolé mais je voulais caler une illustration musicale. 

Rob Lowe dans le rôle du père Sutton est excellent.


Un curé badass, se servant d'un bénitier comme cendrier et remplaçant le vin de messe par du bourbon, ne peut pas être tout à fait mauvais. Lowe la joue fine et incarne parfaitement un personnage plus profond qu'il n'y parait. 

C'est son année à Rob Lowe : 

Lorsque sa série touche à sa fin, Dean Sanderson retourne dans sa ville natale et pense pouvoir reprendre le cabinet d'avocats de ses parents, sous prétexte qu'il en a joué un sur petit écran.

Là encore, parfait dans cette composition d'un homme fat et creux mais superstar du petit écran qui pense que les prétoires sont semblables à ceux des Studios télés. 

Assez rigolo, mais un poil répétitif, THE GRINDER confirme que l'ami Rob a bien fait de laisser tomber les sirènes trompeuses du grand écran pour se rapprocher du petit. 


Rob Lowe, dont la carrière a été plombée par un scandale sexuel assez glauque, revient en majesté et joue de son physique avantageux et  sourire narquois.

Good job Rob. 

Pour en revenir à notre Armageddon jouissif les n'enfants, je résume :

- un ton comique fin et efficace
- un scénario réjouissant
- une interprétation classe.

On tient là une des trouvailles les plus enthousiasmantes de cette fin d'année. 

Si le dénouement se révèle à la hauteur des débuts (je ne sais pas encore s'il y aura une deuxième saison où si cette première saison est un one shot se suffisant à elle même), on a  même un échappé du peloton de première bourre!

'Tin si il ne restait qu'un petit mois d'existence ..?

Ça contrarierait sévère le plan marketing de Star Wars, tient...



2 commentaires :

  1. Je suis très fan aussi ! Et je vois que je ne suis pas la seule à répandre la bonne parole autour de moi... :)

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