jeudi 24 septembre 2015




Coucou les filles. 

Voilà le bouzaward tout chaud, fumant, direct dans les bottes...


L'autre jour, je regardais le résumé du pince fesse des Emmy et je remarquais qu'ils catégorisent à toutes blindes nos amis Staaatiens. 

"Meilleur actrice dans une comédie dramatique qui est une mini série en décors naturel mais en costume avec des vrais n'animaux" etc. 

Faut que j'me mette à la pagination les aminches, voilà donc les bouzawards par catégories. 


Dans la catégorie du comment c'est possible une telle déperdition, didiou !


'Tin quelqu'un a bouffé le show runner, un alien mou de la rotule a pris sa place, l'était en rupture de NZT (le NZT ?, j'en reparle bientôt) ?

Après une première saison de toute beauté, on se retrouve avec une saison poussive, des acteurs en roue libre, des dialogues ineptes, limite gênants et une histoire brouillonne dont on se fout mais dont on se fout misère, autant qu'un parpaing se désagrégeant lentement dans un terrain vague...

Dans la catégorie J'm'la pète, j'm'la pète et paf dans la tronche !


"L'entropie est notre fatalité à tous, une tasse cassée ne peut retrouver son état originel et le cosmos suit ainsi sa course folle sans que nous n'y puissions rien, à moins de défier Dieu à son propre jeu en créant son propre paradigme, relançant les dés nacrés des muses du destins tissant les fils de soie des univers passés et à venir.

Ici placer un zboïng zboïng dissonant et passablement chiant. 

- C'est certain Docteur Lecter, mais si vous êtes Dieu qui suis-je, moi, Will Graham ?

- Un dépressif brise pompom ?

Ici placer le plan d'une goutte de sang venant percuter une mare de sang et produisant des ondes concentriques du plus joli effet (plan utilisé pour 213465431ème fois)"

Cette saison 3 d'Hannibal est le prototype de la série arrogante et masturbatoire. Tout le monde parle sentencieusement en arborant un air de constipé chronique. Lars Mikkesen dans le rôle principal s'en sort à peu près même si son jeu semble plus mécanique. Son partenaire Hugh Dancy montre le visage tristoune du mec qui s'est coincé un testicule dans la braguette.

Le show runner a parlé d'Hannibal comme une série faisant appel à nos sens. Pas le sens de l'humour en tout cas...

Dans la catégorie du j'aurais bien aimé mais là vraiment pas moyen


Si si souvenez vous, lancé en grande pompes en croco par NBC, tiré d'un comics d'excellente facture, l'ami Constantine s'est édulcoré dans de l’aspartame sans saveur. 

Fini le mec borderline, bisexuel, manipulateur. A la place, on a un vieux pote en ciré qui a arrêté de fumer

On se doutait bien qu'on ne verrait pas Constantine s'adonner à du gangbang SM dans des backrooms mais à ce point...

Entre un pilote retourné pour évacuer l'actrice principale remplacée par une bombe anatomique tout aussi inexistante, des épisodes sans saveurs avec des monstres et démons qui font moins peur qu'une blague de Bigard, on a tôt fait de soupirer devant ce gâchis implacable.

Dans la catégorie Ouch un peu plus et je me faisais méchamment siphonné


Une série Playstation !

Lancé sur la plate forme de jeu en ligne ou un truc dans le genre. 

Dire que j'avais accroché au pilote. Un coup de fatigue sûrement où un complot Playstationnien de contrôle du cerveau. J'ai vu quelques minutes de la série HALO de la même plate forme, ça a avait l'air prometteur dans le genre vide intersidéral où personne ne vous entendra penser.

POWERS est une série écrite avec un joystick défectueux. Des acteurs qui se demandent bien ce qu'ils foutent là, des effets spéciaux totalement foireux aucunement compensés par une mise en scène aussi ingénieuse qu'un vidéo gag filmé par un parkinsonien sous acide.

Enfin la catégorie reine :


Le bousaward de la tanche de l'année ou comment NE PAS faire oublier que je suis vraiment un ringue


Une série  où M Night Shyamalan du SIXIÈME SENS s'est beaucoup investi, surement dans le but de retrouver son lustre d'antan où il haranguait les producteurs en se définissant comme le nouvel Hitchcock (multipliant les caméo dans ses films).

Et bien mon Shahsha l'a bien shyé dans la péloche. La bonne grosse bouse. Une histoire absolument renversante de nanawak neuneu, sur fond d'une idéologie passablement rance. Des acteurs se disant qu'ils vont devoir gommer cette ligne de leur CV. 

Une explication finale au grand mystère qui fait un bon gros plouf au fond de la cuvette, explication qui intervient dès le mitan de la saison, autant dire que les derniers épisodes ont autant d’intérêt que le 22ème virage d'une course de Formule 1.

Une mention spéciale au jeune Charlie Grey qui joue le fiston adolescent particulièrement crispant, qui nous donne des envies de démembrement incontrôlées.




Voilou les aminches. 

Mais une nouvelle saison commence et déjà des pépites merdifères pointent leurs museaux. 

Quel abnégationniste je fais les aminches ! 

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