vendredi 12 septembre 2014

Enfin les aminches. 

Le fameux, le redouté et le tant désiré...

THE TOP 16

Ouaip !

La nouvelle saison sérielle se profile et si l'on faisait un bilan des séries de 2013-2014 hum..? 

Oui bon surtout des séries que j'ai vues, seul, comme un fou, comme un soldat, comme une star de ci...

Ahem. Suis crevé moi.

Or donc les filles les 15 meilleures séries de l'année, fanfare !


"
- Stttoooooooooooop ! 'Tin qu'est ce que cette merde ? Crépochocolo !!! Argh, quelle horreur !
- C'est un de mes cousins votre Bloguerie, sympa non ? Tenez un autre morceaux..?

J'vais me le faire !!!
Bon...

Ahem...

So

16  PENNY DREADFUL

Dans le Londres de l'époque Victorienne, Vanessa Ives, une jeune femme puissante aux pouvoirs hypnotiques, allie ses forces à celles d'Ethan, un garçon rebelle et violent aux allures de cowboy, et de Sir Malcolm, un vieil homme riche aux ressources inépuisables. Ensemble, ils combattent un ennemi inconnu, presque invisible, qui ne semble pas humain et qui massacre la population...

Une série gothique sympathique. Une image léchée, de bons acteurs surtout Josh Hartnett mais il manque quelque chose pour que cette série décolle.

En fait l'écart est trop grand entre l'ambition formelle et le fond gloubiboulguesque des icônes gothiques toutes réunies. Il faudra travailler le scénario pour la saison 2.

15 THE LEFTOVERS

Du jour au lendemain, un 14 octobre en apparence ordinaire, 2% de la population disparaît mystérieusement de la surface de la terre. Ces gens, de tout âge, se sont évanouis dans la nature, sans explication, laissant leurs proches dans l'angoisse, voire le désespoir.
Trois ans plus tard, la vie a repris son cours dans la bourgarde de Mapleton, une petit ville près de New York, mais rien n'est plus comme avant. Personne n'a oublié ce qui s'est passé, ni ceux qui ont disparu. Le chef de la police locale, Kevin Garvey, est en état d'alerte maximale : des affrontements dangereux se préparent entre la population et un groupuscule comparable à une secte...

L'une des deux séries phare de HBO lancées cette année (la première de ces nouveautés est plus haut dans le classement, bien plus haut). Elle ne tient pas toutes ses promesses. 

Tout d'abord il existe un déséquilibre flagrant entre les différents personnages. Autant le devenir du shérif et de sa fille (très bon Justin Théroux et excellente Margaret Qualley dans un premier rôle) nous happe, autant la trajectoire du fils de ce même shérif nous passionne autant que la version acoustique d'un tube de Christophe Maé. 

Surtout il faut s’accrocher. Le début est plutôt poussif mais le final est rythmée et bien foutue. THE LEFTOVERS est une série émouvante et le plus intéressant est que l'on finit par s'en tapoter la flûte de l'explication du Grand mystère.... 


14 HOUSE OF CARDS

Frank Underwood, élu démocrate à la Chambre des représentants et whip de la majorité, a aidé Garrett Walker à devenir président des États-Unis en échange de la promesse de devenir Secrétaire d'État. 
Mais, avant l’investiture de Walker, la chef de cabinet Linda Vasquez lui annonce que le Président n'a pas l'intention d'honorer sa promesse. Furieux, Underwood et sa femme Claire (qui comptait sur la nomination de son mari pour développer son ONG) s'allient pour détruire ceux qui s'opposent à leurs projets. Manipulateur et dénué du moindre scrupule, il n'hésite pas à tuer. Seule compte à ses yeux sa conquête des sommets du pouvoir. 

HOUSE OF CARDS est le fleuron de la chaîne Netflix qui débarque bientôt en France et provoque des coliques nerveuses au dirigeants de Canal. Incongruité qui fait le charme de nos contrées HOC ne sera pas disponible en France sur Netflix. Et les pleureuses de se lamenter sur le téléchargement en loucedé : "c'est vrai quoi contentez vous des EXPERTS et de CAMPING PARADIS !".

Sinon cette saison 2 confirme les atouts et les failles de cette série : une réalisation léchée et une construction diabolique pour les plus. Par tronche c'est toujours aussi cérébral et froid, chaleureux comme un meuble design hors de prix. 

Kevin Spacey est plus à l'aise en revanche, plus en phase. En outre l'épisode sur sa jeunesse et sa scolarité dans une école militaire est très réussi et l'humanise (un brin et temporairement). Sa femme, interprétée par la très belle Robin Wright, le seconde admirablement, Robin est magnifique et joue juste cette Lady Macbeth du Capitole.

Enfin le dispositif narratif particulier de la série (Frank Underwood s'adressant régulièrement au spectateur face caméra, brisant ainsi le quatrième mur) est mieux maîtrisé et moins systématique.

Bon le mitan de la saison est un poil confus, le final un peu too much mais les répliques cinglantes de Kevinoo et la photo vraiment magnifique font de HOC saison 2 une bonne pioche.


13 HANNIBAL

Will Graham, Professeur en Criminologie à l'Académie du FBI mais n'ayant pas le statut d'Agent Spécial (il a échoué aux tests psychologiques) est recruté par Jack Crawford, chef de la Division des Sciences Comportementales, qui souhaite utiliser son "talent" sur une enquête problématique. Graham souffre en effet d'une forme d'empathie extrême qui lui permet de "se mettre dans la peau" de n'importe quel sujet, de ressentir ses émotions et de comprendre son raisonnement. Cependant, ce don est très lourd à assumer psychologiquement et le condamne à une existence asociale.


Will ne bénéficiant pas du statut d'Agent Spécial, il doit obtenir l'approbation d'un psychiatre pour intervenir sur le terrain. Son suivi est donc confié au Dr Hannibal Lecter par Jack Crawford, qui souhaite garder cette collaboration discrète en évitant de faire appel à un psychologue du FBI. Il est alors loin de se douter que ce fin gastronome aux manières impeccables est en fait le meurtrier le plus recherché de Baltimore...

Marrant comme HANNIBAL présente de nombreuses similitudes avec HOUSE OF CARDS, le même héros psychopathe (la seule différence est que Franck Underwood s'est fait élire et est moins salissant). Le même cérébralisme, le même goût des dialogues ciselés. La saison 2 d'HANNIBAL commence mieux qu'elle ne finit. La première partie nous épargne les envolées verbeuses de la saison 1 mais le deuxième mouvement de la saison en remet sur cette pénible propension aux joutes oratoires en mode atone. 

Par tronche Mads Mikkelsen est prodigieux en Lecter et Hugh Drancy nous fait un Will Graham tout à fait recommandable. 

Enfin cette saison nous réserve toujours ces scènes de crime hallucinantes composées comme des tableaux de maîtres et un final visqueux, inattendu et haletant. A bientôt mon Babal...


12 THE RED ROAD 

Dans une petite localité du New Jersey, un policier essaye de garder sa famille à flot tout en maintenant l'ordre entre les membres des deux communautés qui cohabitent : les habitants de la ville et ceux de la réserve indienne adjacente. 
Après une tragédie mettant en cause son épouse dans la réserve indienne, Harold Jensen se retrouve a devoir faire alliance avec un membre dangereux de la tribu pour dissimuler le crime.

Non Khal Drogho n'est pas qu'un colosse sanglant qui ne prononce pas les voyelles. Jason Momoa livre une composition subtile et surprenante dans ce drame policier intense. 

8 épisodes qui filent comme le vent avec un Ton Sizemore revenu de l'enfer porno pour une interprétation de taré pervers aux petits oignons. Une bien belle découverte et une saison 2 à venir qui doit confirmer ces bonnes prémisses.


11 HELL ON WHEELS

Ancien propriétaire d'esclaves, Cullen Bohannan cherche à venger le viol et le meurtre de sa femme par des soldats de l'Union. Devenu soldat, il traque et tue les responsables. Il se retrouve alors dans le Nebraska durant la construction du chemin de fer transcontinental.

J'étais passé à côté (et ce n'est pas la seule, c'est là l'un des nombreux point d'achoppement de ce classement) et je rattrape mon retard à un train (arf !) d'enfer.

Alors oui le lieu commun de la comparaison inévitable avec DEADWOOD ne joue pas en faveur de HOW, plus faible inévitablement mais cette série, stylisée et plus "aimable" avec un casting impeccable mérite bien un binge watching canapéiesque !


Bon on va rentrer dans le dur ! Une petite pause s'impose, en plus faut que je mette la main sur mon stagiaire crepochocolo, j'ai un instrument à vent à lui insérer dans le fondement...


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