mardi 28 juillet 2015


Back to business et revenons à l'usuel. Beaucoup de retard dans les post et du bilan à rattraper...

Commençons donc par un titre un brin trompeur, une série Pepsi Coca ? Cela pourrait donner à penser que j'en pense du caca de SENSE8. 

Que nonno les filles. J'aime beaucoup SENSE8 mais elle verse un pilou dans cette patine pubesque associée aux réclames de boissons gazeuses multinationalisées. 

En témoigne le (néanmoins réussi) générique de SENSE8 : 


Cette série oscille en permanence au bord d'un gnananesque sirupeux mais sans jamais y céder et l'emporte en assumant sereinement une candeur, un optimisme salvateur et quelques touches d'humour.

Rappelons le pitch : 8 personnes à travers notre belle (malgré tout) boule bleue sont connectées. Elles peuvent se parler, se toucher et s'entraider. Surtout s'entraider car un méchant veut  supprimer les huit. Pourquoi ? C'est un peu obscur et sera surement l'arc narratif de la seconde saison. 

A vrai dire le pourquoi du comment du bouzin, on s'en cogne un peu les aminches. On kiffe surtout la découverte des 8 personnages : 



SENSE8 est l'une des séries les plus chères de la télévision actuelle. Non pas en raison d'effets spéciaux de tarés ou cascades fast&furiousées mais de par son casting. 

En effet, chaque protagoniste est incarné par un acteur du pays dont il est originaire et les scènes sont tournées sur place. 

Ce qui fait de SENSE8 la première série réellement mondialisée si ça se trouve...

Cette recherche de véracité géographique n'occulte pas quelques clichés mais outre qu'ils sont discrets (et ma foi relèvent peut-être surtout d'une vision personnelle anti cliché qui serait justement un cliché), ils n’empêchent pas que les héros sont tous attachants et impeccablement interprétés. 

On suit avec grand plaisir leur rencontre, la naissance d'une amitié, d'un amour. SENSE8 mise sur les bons sentiments et la fraternité. Et dans l'univers sériel contemporain, ce n'est pas si fréquent. 

Alors frôle-t'on la guimauve ? Pit-être mais la guimauve bien dosée c'est bon et les Wachowski (les créateurs de MATRIX), qui sont aux manettes, ont la bonne distance et le bon regard. 

Le personnage transsexuel de Nomi, par exemple, sonne juste et Larry Wachowski devenu Lana (que l'on aperçoit dans le générique me semble-t'il) a dû y mettre beaucoup d'elle. Ou pas.

Suivez si vous le pouvez cette série SENSE8. 

C'est une série sincère. Très chouette.

Avec de la bonne zique en prime. 


Vous verrez la bonté aussi peut être sexy.

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