mardi 20 janvier 2015

Pas tout à fait...



Salut les filles...


En ce début d'année, je patauge un peu. J'ai quelque difficultés à trouver des livres qui me colle au canap', hormis les valeurs sûres Banksiennes ou bien des chefs d'oeuvre reconnus (ce qui est rare me concernant) telle LA SERVANTE ECARLATE. Je cumule les retards à l’allumage et abandonne de nombreuses lectures. 

En fait les satisfactions les plus nombreuses viennent des planches à buller. Je ne suis pourtant pas un fanatique de la BD mais ces derniers temps je rattrape quelques lacunes coupables. 

Je ne suis pas un acharnés du neuvième art. Cependant j'ai toujours beaucoup aimé Moëbius.

Jean Giraud de son petit nom.
Moëbius qui a donné son plus beau lustre à la SF bédéesque. Je suis nettement moins fan DE BLUEBERRY. On ne compte plus les planches marquantes, de L'INCAL ('ach'ment bien ça !) à L'ARPENTEUR (dont le dernier inachevé snif....) en passant par LE GARAGE HERMÉTIQUE (qui porte bien son qualificatif...), Moëbius nous a laissé quelques opus marquants. Un grand bonhomme.

Je ne voyais pas de successeur à Moëbius, mais comme je le claviotais, je ne suis pas un exégète de la geste crayonnesque. Néanmoins, ces derniers temps, j'ai lu, englouti serait un terme plus exact, une saga dont le patronage (pouah  ! vilain mot, changeons cela) dont la référence Moëbiusque ne serait pas usurpée. 


Verloc, père de famille largué, mari abandonné, se réveille, sans souvenirs sur  une planète inconnue. Verloc est ce que l'on appelle un génopur. Il refuse toutes modifications génétiques et plus largement toute technologie, ce qui dans un futur très éloigné est plutôt audacieux.

Mais de tout cela, Verloc ne s'en souvient pas. Heureusement Churchill, un robot gorille avec des jambes d'homme, le retrouve et lui donne à lire le journal intime qu'il tenait depuis quelques jours. Heureusement..? Cela reste à voir. 

Verloc apprend ainsi qu'il est venu sur cette planète en compagnie de son frère pour récupérer une mystérieuse substance : l'aâma.

Référence ne veut pas dire déférence et je me garderais bien de dire que Frédérik Peeters, l'auteur, a travaillé en mode Moëbisuque. Je vous parle d'un ressenti. 

AÂMA est une oeuvre en soi que l'on peut savourer sans chercher une quelconque filiation. 

Le trait de crayon est pur et passe du sobre au foisonnant sans prévenir. Le scénario permet moult délires visuels.

Le récit, parlons en, est maîtrisé et ce délire reste contenu dans les rails du synopsis, propre, carré. Nous ne restons par sur une fin à la "zairiencapté". Le dénouement reste classique cela dit et tout lecteur de SF est déjà tombé sur ce genre d'argument, sur cette même problématique.

Mais le plus intéressant, finalement, est le parcours de Verloc, ce qu'il fait à patauger ici ? Quel est son rôle et celui de sa fille ?

Churchill, robot gorille garde du corps, vaut le zyeutage itou. Intéressant caractère. 

Non de la belle ouvrage vraiment. Et là, mes BBF, va falloir arrêter (sûrement pas !), la barre commence à être singulièrement haute.


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