jeudi 13 mars 2014

Le nanar est au septième art ce que Las Vegas est à la sobriété architecturale.
Ah... Aujourd'hui les aminches je me sens un peu dans le derme d'un patriarche bien sous tous rapports d'une petite ville tranquille de l'Ohio qui voit peu à peu ses secrets les plus sombres dévoilés sous les coups de béliers d'une enquête fédérale tenace et tout ça sans virgule !


Or donc, après avoir confessé mon amour du Pal, coloscopie discrètement intrusive, je me dois d'aller encore plus avant dans l'inavouable. Il m'arrive ... Soupir venant des tréfonds, trèstrefonds... de voir des films Z. Et même d'éprouver une certaine affection à l'endroit de ces derniers. 

Tel l’inénarrable ON S'ECLATE ET ON BOIT FRAIS A SAINT-TROPEZ de Max Pécas. Que j'ai vraiment vu. En entier. Oui, je sais. A la stupéfaction teintée de désolation de namieloki.

Je vous parle là du vrai nanar. A ne pas confondre avec le navet. Celui-ci provoque l'ennui alors que celui-là provoque soit une hilarité générale, soit une franche perplexité. 

Je vous laisse googlé L'INCROYABLE BULK, faites le et vous vivrez une expérience au delà du mauvais goût et des frontières de quelque chose mais je ne sais trop).

Vivez l'expérience du grand mauve en colère !
Rien à voir non plus  avec cette nouvelle tendance : créer de toutes pièces un nanar, un nanar programmé, pour se faire de la thune, genre SHARKNADO ou ZOMBEAVERS ... Non le véritable nanar, le Graal,  c'est le nanar qui s'ignore...

Admirez la tagline : la nuit et la sécu !
Oui, j'éprouve (parfois) une certaine tendresse pour ces films nuls mais réalisés avec ferveur comme PLAN 9 FROM OUTERSPACE (vu aussi, grandiose...) de Ed Wood, le Kubrick, le Welles, des réalisateurs de nanars...

Je suis donc parfois amateur de ces petites merveilles, de ces comédies apocalyptiques qui font parfois peur (LE FÜHRER EN FOLIE) et de ces films d'horreurs qui font souvent rire. 

Bon je n'ai pas vu tous ces films (faut pas déconner non plus) mais je vais souvent ici le site de nanarland. 

Ah nanarland, c'est que du bonheur, et pas mal de tarés qui visionnent les pires films de la planète puis les chroniquent, avec talent. Ils proposent aussi une rubrique multimédias et mettent à disposition de nombreuses vidéos. Et là, les filles, les mots font défaut. 

Allez je ne résiste pas, mais attention c'est un blog tout public mais éloignez les enfants (vraiment ! Ce n'est pas une blague). Mesdamessieurs, une scie sauteuse moche : juste .

Ah ben oui ! quand même... 

Mais après cette (longue et instructive) introduction, venons-en au véritable objet de mon post : 

Félix Zac vit aux crochets de Sophie qui a de nombreuses qualités, dont la plus remarquable est de supporter Félix. Elle a seulement des doutes, parfois, sur sa santé mentale. Cinéphile, Félix écrit des scénarios qu'il n'achève jamais. Jusqu'au jour où, mystérieusement inspiré, il met un point final à "L'Hospice de l'Angoisse". L'intrigue se passe à la Niche Saint-Luc, maison de retraite où de vieux acteurs terminent leur existence. Dans cet établissement au-dessus de tout soupçon, un cadavre va semer le trouble.  
Les ennuis commencent quand de vrais cadavres se ramassent à la pelle...

Ce petit opus se lit d'une traite... On se marre les filles. Franchement. 

Le texte est découpé en paragraphes courts  parfois ultra référencés mais la description de Zoé la petite fille de Félix, ses états d'âmes, la description de la décrépitude sagesse de nos aînés ; tout cela est hilarant ! 

Les titres de chapitres renvoient à de vrais films de série Z. Et ça fout les j'tons, un peu, parfois...En outre, Félix tient un blog et les commentaires laissés font que je peux bien vous le dire : je vous aimes lesnami(e)s, très fort. 

Entendons nous bien, ce n'est pas Du Proust (tant mieux), ni du Zola (yeeees ! je t'ai entendu namieloki) mais le monsieur sait faire rire et ça c'est inestimable. 

En plus il le fait exprès. 

De faire rire. 

Très fort.

Lui par tronque fait pas exprès mais nous fait bien marrer quand même ! 




                                               Philippe ! 

2 commentaires :

  1. " A la stupéfaction teintée de désolation de namieloki "

    Alors en fait, je prends "désolation", mais je te laisse "stupéfaction".
    Chez certaines personnes, y a plus grand chose qui me stupéfacte, figure toi.

    Mais, je suis d'accord : "Je vous parle là du vrai nanar. (...) [qui] provoque soit une hilarité générale, soit une franche perplexité. Et ce qui vaut pour les films nanars vaut pour les potes nanars. La franche perplexité... Voilà. Pas mieux.

    Quant à Zola, je désespère pas, un jour, de comprendre...

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    1. Mais la réciproque n'est pas vrai ma chère, Sinon...Bah... Que veux-tu, je dois bien assumer mes pires penchants @-)

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