La sublime Emiko n'est pas humaine. C'est une créature artificielle, élevée en crèche et programmée pour satisfaire les caprices décadents d'un homme d'affaires de Kyoto.
Êtres sans âme pour certains, démons pour d'autres, les automates sont esclaves, soldats ou jouets pour les plus riches, en ce XXIe siècle d'après le grand krach énergétique, alors que les effets secondaires des pestes génétiquement modifiées ravagent la Terre et que les producteurs de calories dirigent le monde.
Qu'arrive-t-il quand l'énergie devient monnaie ? Quand le bioterrorisme est outil de profit ? Et que les dérives génétiques font basculer le monde ?
Cauchemardons, les amis, cauchemardons un monde où nous avons enfin lâché la bride à Monsanto et consœurs. Où l'on a oublié ces tracasseries administratives et enfin (enfin ! Gueldiguiou ! enfin !) libéré les forces vives des entrepreneurs de notre boule bleue... Un choc de simplification surdimensionné !
Le monde de Paolo Bacigalupi est aussi attrayant qu'un bol de morve et malheureusement réaliste : fin du pétrole, réchauffement climatique et tous les conflits qui en découlent.
Profitant de cet effondrement général les sociétés d'ingénierie génétique, les successeurs de Monsanto, décident de s'adapter, créent de nouvelles souches de plantes génétiquement modifiées, de nouvelles semences, de nouvelles espèces qui vont totalement échapper à tous contrôles. 'Videmment...
Dans ce premier roman, Paolo campe admirablement son univers, il situe son roman en Thaïlande, seul pays à avoir échappé à la furie ambiante de guerres et de fanatismes religieux, au prix d'une dictature, de milices dans les rues (les Chemises Blanches) sur fond de corruption galopante. La description est ultra crédible. Avec de belles trouvailles comme les Cheshires
Oui comme le Chat du Cheshire d'Alice. Une race de chats caméléons créés pour tuer la vermine. Ils se sont multipliés et hantent par intermittence les pages de ce roman
Après avoir installé tranquillement son contexte, Paolo fait monter la tension et fait basculer le tout dans la dernière partie dans un tempo d'enfer. L'automate Emiko se rebelle contre sa condition, contre son destin inscrit dans son génome et va déclencher involontairement une suite d’événements tragiques.
LA FILLE AUTOMATE n'est pas exempt de défauts : les protagonistes sont peu incarnés exceptés Emiko et Hock Sen le vieil immigré presque prêt à tout pour survivre (presque).
C'est un premier roman malgré tout maîtrisé qui nous livre une vision possible (probable ?) de notre futur et j'peux vous dire que ça s'ra pas la fête du slip tous les jours !!
Le monde de Paolo Bacigalupi est aussi attrayant qu'un bol de morve et malheureusement réaliste : fin du pétrole, réchauffement climatique et tous les conflits qui en découlent.
Profitant de cet effondrement général les sociétés d'ingénierie génétique, les successeurs de Monsanto, décident de s'adapter, créent de nouvelles souches de plantes génétiquement modifiées, de nouvelles semences, de nouvelles espèces qui vont totalement échapper à tous contrôles. 'Videmment...
Dans ce premier roman, Paolo campe admirablement son univers, il situe son roman en Thaïlande, seul pays à avoir échappé à la furie ambiante de guerres et de fanatismes religieux, au prix d'une dictature, de milices dans les rues (les Chemises Blanches) sur fond de corruption galopante. La description est ultra crédible. Avec de belles trouvailles comme les Cheshires
Oui comme le Chat du Cheshire d'Alice. Une race de chats caméléons créés pour tuer la vermine. Ils se sont multipliés et hantent par intermittence les pages de ce roman
Après avoir installé tranquillement son contexte, Paolo fait monter la tension et fait basculer le tout dans la dernière partie dans un tempo d'enfer. L'automate Emiko se rebelle contre sa condition, contre son destin inscrit dans son génome et va déclencher involontairement une suite d’événements tragiques.
LA FILLE AUTOMATE n'est pas exempt de défauts : les protagonistes sont peu incarnés exceptés Emiko et Hock Sen le vieil immigré presque prêt à tout pour survivre (presque).
C'est un premier roman malgré tout maîtrisé qui nous livre une vision possible (probable ?) de notre futur et j'peux vous dire que ça s'ra pas la fête du slip tous les jours !!
Ah, je le note.
RépondreSupprimerEt t'as vu, je critique pas, ni rien, juste, je le note.
Je le lirai, et APRES je te dirai que c'est une bouse. (même si je le pense pas... (f) )
tu veux dire que tu le liras après t'être fadé l'intégrale de GOT, bon ça va... J'ai un peu de temps devant moi... Pis t'auras pit-être oublié d'ici là... Arf
Supprimerj'avance, pititapiti, j'avance...
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