samedi 11 janvier 2014











critiques. 
Z'avez pas remarqué que le fait de connaître le metteur en scène influe sur les critiques. 

Je milite pour des chroniques "à l'aveugle" des films, on aurait des surprises.

Prenez PACIFIC RIM, au hasard, par exemple. Voyons le pitch : 

Des grosses bébêtes à cornes, pas super aimables, genre Bacri croisé avec Lanvin, surgissent du fond des océans par une faille dimensionnelle ('tin déjà c' est du lourd !). Ces kaijus, comme on les appelle (un nom approprié vu qu' elles nous brisent les noix sévère), commencent à ravager tout ce qui leur tombe sous les griffes. L'humanité (par l'humanité on entend surtout les Staaates hein, faut pas déconner non plus) décident de réagir et de construire des super gros robots balèzes pour combattre les Kaijus.
En 3 mots : Transformers contre Godzilla

Là on se dit : "Commence un peu à nous gonfler Michael Bay. Et s'il prenait des vacances avec un autre Michael. Schumacher. Au ski."

Mais qu'en pense la presse ? Du bien, généralement trop de bien. Et je regarde PACIFIC RIM. Passque... Passque j'aime bien Guillermo Del Toro, voilà. Le réal. Il a fait LE LABYRINTHE DE PAN, Guillermo, une petite merveille. Et les HELLBOY, excellent les HELLBOY !

Et là patatroche ! PACIFIC RIM est une grosse daube !

Mais les effet spéciaux ? Quoi, les effets spéciaux ? Nan mais on a le PIB du Mali pour les effets spéciaux, le minimum c'est que cela soit bien fait. C'est toujours nickel maintenant les effets spéciaux. Et si c'est foiré ? la réponse est toute trouvée : "Non mais attends, j'veux dire, c'est l'effet vintage tu vois, pour souligner le côté humain, artisanal".
Humain ? Artisanal ? Un immense Golgoth qui met sa tôle à un dinosaure numérique ! 

"Je ne m'énerve pas Madeleine, j'explique aux gens, merde !"

Alors bien sûr, il y a les 2 ou 3 scènes censées nous rappeler que Guillermo n'est pas Max Pécas (auteur ou coupable de l'inénarrable ON S'ÉCLATE ET ON BOIT FRAIS A SAINT TROPEZ)

Par exemple : A la 29° seconde.  Z'allez voir la scène qui est là pour nous faire le clin d'oeil convenu " hé je ne suis pas dupe"




Ouais. Et le reste mon Toto ? La fin larmoyante, le discours de motivations à deux balles : "on se remonte les burnes, on s'ajuste le slip et on sort les poils". Pfuit...

Mais bon c'est pas grave en soi. Il peut se planter Guillermo. Il en a le droit. Après tout c'est vrai ? Hein qu'il peut ? Non ? Non ! Non ? Ben oui, non.

C'est le syndrome Clint Eastwood. Invictus un film un poil niais, J Edgard une ode à l'ennui. Tututu, on te dit que c'est Clint qui l'a fait. 

- Je sais ce que tu penses. A vrai dire je n'ai pas vraiment compté moi non plus et peut-être que je n'ai plus de balles dans  mon gros...    
- En fait M. Clint je pensais que vos derniers films sont pas terribles
- Fais pas chier, dis en du bien et Make my day !                                                                                                                                                                               
Bien sûr qu'il a fait des films magnifiques Clint. Raison de plus pour remarquer ceux qui font taches

Avec tout ça, je me rends compte que je ne vous ai pas parlé de l'argument psychologique de PACIFIC RIM, le pont neuronal. Du fait que les gros robots doivent être pilotés à deux car la charge pour un seul cerveau est trop importante. A vrai dire on s'en doutait un peu. 

Par contre un seul cerveau suffit amplement au visionnage. Un seul cerveau. Par salle.




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